Commissie voor de Volksgezondheid, het Leefmilieu en de Maatschappelijke Hernieuwing

Commission de la Santé publique, de l'Environnement et du Renouveau de la Société

 

van

 

Dinsdag 2 oktober 2018

 

Voormiddag

 

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du

 

Mardi 2 octobre 2018

 

Matin

 

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La réunion publique de commission est ouverte à 10.29 heures et présidée par Mme Muriel Gerkens.

De openbare commissievergadering wordt geopend om 10.29 uur en voorgezeten door mevrouw Muriel Gerkens.

 

La présidente: Chers collègues, Mme Ben Hamou a demandé le report de sa question n°26129 et les questions n°26385 de Mme Fonck et n°26773 de M. Hedebouw sont transformées en questions écrites.

 

01 Vraag van mevrouw Karin Jiroflée aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de toepassing van de transgenderwet" (nr. 26244)

01 Question de Mme Karin Jiroflée à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "l'application de la loi sur les transgenres" (n° 26244)

 

01.01  Karin Jiroflée (sp.a): Mevrouw de staatssecretaris, in april heb ik u een vraag gesteld over de transgenderregelgeving, die in een aantal steden met voeten werd getreden. U hebt mij toen gezegd dat u daarover een overleg moest hebben met minister Geens. Binnen een paar maanden zou u mij dan een antwoord geven, maar door allerlei besognes is dat er niet eerder van gekomen.

 

Hebt u ondertussen overleg gehad? Wat is het resultaat daarvan? Is er op het terrein al iets van te merken?

 

01.02 Staatssecretaris Zuhal Demir: Mevrouw Jiroflée, ik wil u eerst en vooral bedanken voor uw vragen over de problematiek van de transgenderwet. U hebt ook altijd steun verleend bij de opmaak van de wet, waarvoor mijn dank.

 

Ik heb ter zake verschillende malen contact gehad met collega Geens, zoals ik in de commissie had gezegd. De omzendbrief over de wet van 25 juli 2017 tot hervorming van regelingen inzake transgenders wat de vermelding van een aanpassing van de registratie van het geslacht in de akten van de burgerlijke stand en de gevolgen hiervan betreft, die met ingang van de nieuwe transgenderwet verspreid werd, werd ook aan de procureurs-generaal gericht. Zowel daarin als in de informatiebrochure staat duidelijk vermeld dat de mogelijkheid voor de procureur des Konings om een negatief advies uit te brengen zeer beperkt is. Het is enkel van toepassing indien de aangifte tot aanpassing van de geslachts­registratie in strijd is met de openbare orde.

 

Ondertussen heeft het expertisenetwerk Burgerlijke Zaken van het College van procureurs-generaal de problematiek geanalyseerd. Zij zijn eveneens van mening dat de procureur des Konings het onderzoek discreet moet voeren. De betrokkene mag enkel worden verhoord als er elementen van fraude aan het licht gekomen zijn. Inmiddels blijkt ook dat heel wat Franstalige parketten hun methodiek hebben bijgestuurd. Met andere woorden, er worden in het kader van de transgenderwet geen verregaande onderzoeken met sterke inmenging in het privéleven meer gevoerd. Zowel de minister van Justitie als ikzelf hebben persoonlijk dan ook geen klachten van burgers of organisaties meer ontvangen.

 

01.03  Karin Jiroflée (sp.a): Mevrouw de staatssecretaris, bij ons is dat ook zo. Ook wij hebben de afgelopen maanden geen klachten meer ontvangen. Wij blijven de zaak natuurlijk van dichtbij volgen en als er nog klachten opduiken, zal ik dat zeker melden.

 

L'incident est clos.

Het incident is gesloten.

 

02 Question de M. Jean-Jacques Flahaux à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "la formation des services de police à l'accueil des victimes de violences sexuelles" (n° 26340)

02 Vraag van de heer Jean-Jacques Flahaux aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de opleiding van politieagenten inzake de opvang van slachtoffers van seksueel geweld" (nr. 26340)

 

02.01  Jean-Jacques Flahaux (MR): Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, j'ai eu l'occasion à plusieurs reprises d'interroger le ministre de l'Intérieur au sujet de l'accueil des policiers envers les victimes de violences sexuelles. Au printemps 2016, quatre journées d'étude sur la violence sexuelle, appelées "code 37", ont été organisées à votre initiative par la police. Environ mille policiers ont pris part à cette formation.

 

Le 20 octobre 2017, une formation spécifique portant sur le traitement des majeurs et des mineurs avec une déficience mentale et victimes de violences sexuelles, était également organisée pour les enquêteurs TAM (Technique d'Audition des Mineurs).

 

Madame la secrétaire d'État, ces initiatives sont extrêmement positives et doivent, selon moi, être multipliées. Les victimes craignent en effet régulièrement d'être mal reçues, ce qui les pousse parfois à ne pas se rendre à la police. Pouvez-vous faire le point sur cette situation? Disposez-vous d'études spécifiques sur le sujet? Comptez-vous continuer à organiser des formations de ce type à l'avenir? Dans l'affirmative, y a-t-il selon vous des éléments à améliorer lors de celles-ci? Enfin, y aurait-il lieu de communiquer plus à l'égard du grand public afin d'informer le plus grand nombre que les services de police sont de plus en plus formés à l'accueil des victimes de violences sexuelles? J'ajouterai simplement, madame la secrétaire d'État, que ce qui doit surtout et avant tout être changé, c'est la mentalité de trop d'hommes qui considèrent encore les violences sexuelles, à la limite, comme une sorte de grand jeu!

 

02.02  Zuhal Demir, secrétaire d'État: Cher collègue, le Plan d'action national de lutte contre toutes les formes de violences liées au genre 2015-2019 (PAN), coordonné sous ma supervision par l'Institut pour l'égalité des femmes et des hommes, accorde une attention particulière aux actions devant assurer la formation des professionnels.

 

En juillet, j'ai envoyé au Parlement le rapport intermédiaire relatif à la mise en place de ce plan d'action. Dans le cadre de celui-ci, je vais organiser différentes formations destinées aux fonctionnaires de police.

 

Comme vous l'avez indiqué, au printemps 2016, à mon initiative, quatre journées d'étude ont été organisées pour la police autour de la violence sexuelle. Environ mille fonctionnaires de police ont participé à cette formation appelée "code 37". Pendant ces journées d'étude, la nouvelle feuille de route "Délits de mœurs" a été distribuée à toutes les personnes présentes.

 

Le 20 octobre 2017, à nouveau à mon initiative, la police fédérale a organisé une formation spécifique pour les policiers chargés d'appliquer la Technique d'Audition de Mineurs (TAM). Cette formation concernait l'audition tant de personnes mineures que de personnes majeures présentant un handicap intellectuel et ayant été victimes de violences sexuelles. À ma demande, la police fédérale accordera une attention particulière à cette thématique lors de la journée nationale de formation TAM de 2019.

 

Cette journée nationale TAM est organisée à quatre reprises pour que tous les responsables des auditions aient l'opportunité de participer à la formation. En novembre 2017, j'ai en outre ouvert trois centres de prise en charge des violences sexuelles, lesquels accueillent ces victimes gratuitement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et leur fournissent la plus grande assistance possible.

 

Si elles le souhaitent, les victimes peuvent aussi porter plainte directement dans le centre de prise en charge de violences sexuelles auprès d'une équipe de deux inspecteurs des mœurs. Ces inspecteurs se chargent également de l'audition filmée. Bien sûr, ils ont reçu une formation spécifique pour ce faire.

 

J'ai confié la mission aux zones de police concernées d'organiser cette formation reconnue de soixante heures, suivie d'une évaluation. Sur cette base, une mise à jour a pu être menée. Il s'agissait principalement d'incorporer des données propres à chacune des zones. Le dossier de reconnaissance n'a pas dû être modifié.

 

02.03  Jean-Jacques Flahaux (MR): Madame la secrétaire d'État, je vous remercie de votre réponse, dont je retiendrai trois considérations.

 

Tout d'abord, je suis vraiment ravi de votre volonté de poursuivre cet effort, car il subsistera malheu­reusement toujours des personnes indécrottables.

 

Ensuite, l'augmentation de la présence féminine dans la police constitue, à mon sens, un moyen de faire évoluer les mentalités. En effet, il est notoire que la police - tout comme le football - est l'un des temples du machisme.

 

Vous avez aussi rappelé l'extraordinaire initiative que représente l'ouverture de ces trois centres. J'en suis d'autant plus heureux que vous souhaitez que d'autres voient le jour. Les résultats intermédiaires, qui ont doublé par rapport aux prévisions, en ont démontré le caractère urgent et nécessaire.

 

Het incident is gesloten.

L'incident est clos.

 

03 Samengevoegde vragen van

- mevrouw Nahima Lanjri aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de besparing van 40 miljoen euro voor het optrekken van uitkeringen tot de armoedegrens" (nr. 26188)

- de heer Marco Van Hees aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de besparingen in het armoedebestrijdingsbeleid" (nr. 26303)

- de heer Raoul Hedebouw aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de besparingen in het armoedebestrijdingsbeleid" (nr. 26304)

- de heer Jean-Marc Delizée aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "het budget voor armoedebestrijding" (nr. 26370)

- mevrouw Valerie Van Peel aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de besparing van 40 miljoen euro voor het optrekken van uitkeringen tot de armoedegrens" (nr. 26460)

03 Questions jointes de

- Mme Nahima Lanjri à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "l'économie de 40 millions d'euros sur le relèvement des allocations jusqu'au seuil de pauvreté" (n° 26188)

- M. Marco Van Hees à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "les économies dans les politiques de lutte contre la pauvreté" (n° 26303)

- M. Raoul Hedebouw à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "les économies dans les politiques de lutte contre la pauvreté" (n° 26304)

- M. Jean-Marc Delizée à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "le budget affecté à la lutte contre la pauvreté" (n° 26370)

- Mme Valerie Van Peel à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "l'économie de 40 millions d'euros sur le relèvement des allocations jusqu'au seuil de pauvreté" (n° 26460)

 

03.01  Valerie Van Peel (N-VA): Dit is eigenlijk hilarisch. Ik zag namen als Lanjri, Van Hees, Hedebouw, Delizée. U kunt uw mannetje staan, mevrouw de staatssecretaris, daar twijfel ik niet aan. Ik sloot mij aan bij deze vraag om u wat te helpen, maar ik zie dat het niet erg nodig is wegens de afwezigheid van iedereen die deze vraag zo belangrijk vond.

 

U weet wat er in het regeerakkoord staat, mevrouw de staatssecretaris: wij willen de uitkeringen, ook de bijstandsuitkering, geleidelijk optrekken tot de armoedegrens. Daarbij willen wij wel rekening houden met de sociale voordelen, iets wat dikwijls wordt vergeten als deze passus wordt aangehaald. U hebt daar stappen in gezet, net zoals uw voorganger. Deze regering heeft op dat vlak heel veel gedaan.

 

Er was voorzien in een schijf van 100 miljoen euro. Volgens het Rekenhof werd dat bedrag op de Ministerraad van 30 maart door een besparing ingekrompen, waarvan 40 miljoen uit de enveloppe van armoedebestrijding. Over die cijfers werd langs alle kanten heel wat gecommuniceerd, vooral door de mensen die vandaag afwezig zijn. Dit is voor u de kans om nu eens te zeggen hoe het werkelijk zit.

 

La présidente: M. Delizée est retenu car il préside la commission de l'Économie. Je n'ai pas de nouvelles des autres.

 

03.02 Staatssecretaris Zuhal Demir: Mevrouw Van Peel, ik dank u voor uw vraag en voor uw aanwezigheid, want het zijn binnenkort lokale verkiezingen en sommige Parlementsleden hebben misschien andere prioriteiten. Ik betreur echter ook dat u de enige aanwezige bent, want wij hebben een heel omstandig antwoord voorbereid, omdat ik het zeer belangrijk vind en omdat de mensen die beweren dat ik zou besparen op armoedebeleid, toch wel een deontologie hanteren waarmee ik het niet eens ben. Mevrouw Van Peel, als u het goed vindt, ga ik toch uitgebreid antwoorden, want het geeft mij de gelegenheid om mijn armoedebeleid en dat van deze regering omstandig uit de doeken te doen. En ik hoop dat de collega's die vragen gesteld hebben, die ook heel hard in de media geroepen hebben en die hier niet zijn, het antwoord zullen lezen in het verslag.

 

Er bestaat inderdaad veel verwarring omtrent de maatregelen van de regering in de strijd tegen de armoede. De intellectuele lenigheid waarmee sommige collega's een recurrente verhoging van de laagste sociale uitkeringen framen als een besparing, is bijzonder kwalijk en deontologisch zeer onkies. Wie dit doet, maakt de mensen bang, bang dat hun uitkering zal dalen, terwijl deze regering net het tegenovergestelde doet.

 

Maar ik begrijp dat het voor een aantal Parlementsleden, die er niet zijn, een onprettige gedachte is dat deze zogenaamde rechtse regering meer investeert dan de vorige linkse regering. Er zijn meer mensen aan het werk en de mensen die toch een beroep moeten doen op de solidariteit krijgen zelfs een hogere sociale uitkering. Die uitkeringen worden immers recurrent verhoogd met 80 miljoen per jaar. Het gaat dan over 100 miljoen, waarvan 20 miljoen gaat naar de alleenstaande werkende ouders voor de fiscale aftrek voor kinderopvang en 80 miljoen naar de uitkeringen. De uitkeringen voor leefloners en gehandicapten met gezinslast zijn deze regeerperiode reeds meer dan dubbel zoveel gestegen in vergelijking met de vorige legislatuur.

 

Ik laat de cijfers liever voor zich speken. Voor samenwonenden gaat het over 62 euro versus 31 euro tijdens de regering-Di Rupo. Voor alleenstaanden gaat het om 93 euro, versus 47 euro tijdens de regering-Di Rupo. Voor mensen met een gezinslast gaat het om 165 euro, versus 63 euro tijdens de vorige regering.

 

Als de uitvoering van het Zomerakkoord sneller gegaan was – het gaat over de besparing van 40 miljoen, die geen besparing is, het betreft een begrotingstechnische ingreep –, dan hadden wij dat geld dit jaar ook wel kunnen gebruiken. Iedereen – ook de coalitiepartners – weet echter dat bij het zoeken naar een akkoord bekeken moest worden welke uitkeringen zouden worden verhoogd. Daar zit een bepaalde visie achter. Het resultaat heeft langer op zich laten wachten, wat ik zelf ook betreur, maar dat was de reden waarom het dit jaar begrotingstechnisch niet meer haalbaar was.

 

Ik ben ervan overtuigd dat de regering een goede keuze heeft gemaakt om te focussen op mensen met een gezinslast, bij de laagste uitkeringen, en op personen met een handicap. Met een deel van de recurrente 80 miljoen verhoogden wij bijvoorbeeld de inkomensvervangende tegemoetkoming met 40 euro per maand voor personen met een gezinslast. Daarnaast hebben wij de integratie­tegemoetkoming voor meer dan 165 000 personen laten stijgen. Sommigen zullen zeggen dat het niet voldoende is of dat het te laat gebeurde, maar ik wil er graag op wijzen dat het voor gehandicapten de eerste verhoging is sinds 2003, naast de indexverhogingen. Sinds 2003 hebben de gehandicapten niets extra's gekregen. Het is misschien niet veel, maar het is al een goede stap vooruit voor de mensen die het echt lastig of moeilijk hebben.

 

Een deel van de middelen uit het brede Zomerakkoord hebben wij voorbehouden om de zogenaamde prijs van de liefde verder weg te werken. Zoals u weet, verliest een persoon met een handicap die samenwoont met zijn of haar partner al heel snel zijn of haar uitkering omdat de partner een inkomen heeft. Daarom verhoogden wij het vrijstellingsbedrag voor de inkomsten van de partner, waardoor personen met een handicap die samenwonen tot 175 euro extra per maand krijgen. U weet ook dat ook dit dossier meer dan tien jaar geblokkeerd was. Ik ben dus heel blij dat wij met sommige coalitiepartners daarin een grote stap voorwaarts hebben gezet.

 

Hiermee is het engagement van deze regering nog niet afgelopen. Er is vooropgesteld dat in 2020 een extra 20 miljoen euro per jaar naar de uitkeringen zal gaan en vanaf 2022 nogmaals 30 miljoen extra. Dit komt boven op de recurrente kosten van 100 miljoen. Dit past in de lange­termijnstrategie die deze regering hanteert. Structurele armoedebestrijding gaat namelijk voorbij aan de waan van de dag. U hebt verwezen naar de bepaling in het regeerakkoord dat de regering het minimum geleidelijk aan verhoogt, wat we momenteel ook effectief aan het doen zijn. We houden ons aan het regeerakkoord.

 

Wat de afstand van de uitkeringen tot de armoedelijn betreft, zal ik u een overzicht geven voor alleenstaanden. Voor gezinnen en gezinnen met kinderen hangt de armoederisicodrempel af van de concrete gezinssamenstelling. In onze moderne wereld bestaan er veel gezinstypes. Voor elk type dient vervolgens een assumptie te worden gemaakt van het inkomen van de partners, het inkomen van de inwonende ouders en het inkomen van inwonende kinderen. Dit is nodig om een effectieve inschatting te kunnen maken van de afstand van de uitkering tot de armoederisicodrempel voor een specifiek gezin. Ten aanzien van alleenstaanden blijft de afstand tot de armoedelijn stabiel in vergelijking met de cijfers van 2016. Dat blijkt uit zeer recente cijfers die vrijgegeven zijn door de FOD Sociale Zekerheid. De schattingen van de FOD Sociale Zekerheid geven ook aan dat de inkomens­garantie voor ouderen zich nog steeds op 92 % bevindt. Het leefloon en de IVT blijven op 75 % van de armoedegrens.

 

Deze cijfers gaan ook over de situatie in juli 2018 zonder rekening te houden met de recente verhogingen van de uitkeringen door de index­aanpassingen. Bij deze berekening is er overigens geen rekening gehouden met de impact van afgeleide sociale rechten of aanvullende financiële steun die lokaal door OCMW's wordt toegekend. In de realiteit zal de afstand dus wel kleiner zijn.

 

We moeten ook in het achterhoofd houden dat de Europese armoededrempel een dynamisch concept is. Aangezien we gemiddeld steeds rijker worden, stijgt ook de armoededrempel. In 2007 bedroeg de armoederisicodrempel nog 878 euro. In 2017 bedroeg de armoederisicodrempel 1 139 euro.

 

In een context van automatisering van arbeid en van demografische veranderingen, zoals meer alleenstaande ouders en migratie, die een druk leggen op ons sociaal systeem, voert de regering een realistisch armoedebeleid, zonder mensen een rad voor de ogen te draaien met simplismen en utopische gedachten. Die gedachten zijn goed voor in de rijke salons, maar daar koopt een persoon in armoede geen brood mee.

 

03.03  Valerie Van Peel (N-VA): Mevrouw de staatssecretaris, ik vond het ook verschrikkelijk dat een bedrag dat men recurrent extra krijgt als een besparing wordt geframed. Dat is de wereld op zijn kop. Het betrof natuurlijk een budgettair-technische aanpassing. Dat was mij al lang duidelijk.

 

Ik vind het heel goed dat u keuzes hebt gemaakt in de categorieën. Met zo'n budget moet men dat ook durven, in plaats van altijd maar heel stelselmatige verhogingen door te voeren. Ik denk ook, vanuit mijn eigen ervaring, dat u daar de juiste keuze hebt gemaakt. Zeker alleenstaande ouders met kinderen kennen een veel groter armoederisico. Voor personen met een beperking was het ook hoog tijd dat er iets bijkwam, omdat zij veel minder de mogelijkheid hebben om iets aan hun situatie te veranderen. Ik sta dus volledig achter de keuzes van de regering. Ik noteer ook – wij moesten elkaar natuurlijk niet overtuigen – dat het leuk is om in de pers te toeteren, maar iets minder leuk als men hier 's morgens aanwezig moet zijn.

 

L'incident est clos.

Het incident is gesloten.

 

04 Questions jointes de

- Mme Véronique Caprasse à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "la prévention et la répression d'actes racistes lors de grands rassemblements" (n° 26701)

- Mme Nawal Ben Hamou à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "la mise en place d'un plan interfédéral contre le racisme" (n° 26837)

- M. Olivier Maingain à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "la nécessité d'un plan interfédéral de lutte contre le racisme" (n° 26912)

- Mme Muriel Gerkens à la secrétaire d'État à la Lutte contre la pauvreté, à l'Égalité des chances, aux Personnes handicapées, et à la Politique scientifique, chargée des Grandes Villes, adjointe au ministre de la Sécurité et de l'Intérieur, sur "le plan interfédéral de lutte contre le racisme" (n° 27065)

04 Samengevoegde vragen van

- mevrouw Véronique Caprasse aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de preventie en de repressie van racistische daden tijdens massabijeenkomsten" (nr. 26701)

- mevrouw Nawal Ben Hamou aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de invoering van een interfederaal actieplan tegen racisme" (nr. 26837)

- de heer Olivier Maingain aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "de nood aan een interfederaal plan voor racismebestrijding" (nr. 26912)

- mevrouw Muriel Gerkens aan de staatssecretaris voor Armoedebestrijding, Gelijke Kansen, Personen met een beperking, en Wetenschapsbeleid, belast met Grote Steden, toegevoegd aan de minister van Veiligheid en Binnenlandse Zaken, over "een interfederaal plan ter bestrijding van racisme" (nr. 27065)

 

04.01  Muriel Gerkens (Ecolo-Groen): Madame la secrétaire d'État, cette question concerne le plan interfédéral de lutte contre le racisme. Des faits de racisme, des comportements ou des propos racistes sont observés dans notre société, notamment de la part de responsables politiques. Il est terrible de voir que, en campagne, côté francophone aussi bien que néerlandophone et bruxellois, des propos, des vidéos et des messages inacceptables sont utilisés. Encore dernièrement, un candidat à Andenne a posté un clip vidéo dont je suppose qu'il aura entraîné un dépôt de plainte.

 

Cette question est davantage centrée sur les suites apportées à la découverte du vrai visage de Schild en Vrienden. Des voix se sont élevées en faveur de la mise en place d'un plan antiracisme. À ce sujet, vous avez déclaré qu'un plan antiracisme n'était pas nécessaire, qu'il ne s'agissait pas de cela, car il y a déjà des lois antiracisme. Je pense que vous avez utilisé une expression comme "un plan antiterrorisme" ou "un plan d'intégration".

 

Madame la secrétaire d'État, il est important de nous expliquer les réactions et les mesures et de nous dire comment l'accord de gouvernement, qui prévoyait d'agir et même d'accorder une priorité à la lutte contre toute forme de racisme et d'incitation à la haine, se concrétise ou peut encore se concrétiser, tout en tenant compte des données d'Unia et du MRAX, qui ont enregistré un nombre croissant de plaintes pour racisme.

 

J'aurais voulu savoir comment vous comptiez concilier à la fois la déclaration gouvernementale, qui prône un plan et des mesures antiracisme et votre surprenante déclaration, selon laquelle "ce n'est pas de cela qu'il s'agit. Des lois existent déjà en la matière".

 

04.02  Zuhal Demir, secrétaire d'État: Madame Gerkens, permettez-moi tout d'abord de vous remercier pour votre question.

 

Pour ce qui concerne le plan d'action, j'ai toujours dit que je me pencherai, dans un premier temps, sur le plan d'action contre la discrimination et la violence à l'égard des personnes LGBTI. Ce plan a été lancé avant l'été. J'ai, ensuite, commencé à travailler sur le plan de société. Ce plan ira plus loin que l'engagement pris à Durban.

 

Notre société a beaucoup changé en 17 ans. Le plan sera donc adapté aux besoins actuels, ce qui implique une attention particulière concernant toutes les formes de racisme et la nécessité de recevoir le soutien de toutes les communautés.

 

Pour l'instant, je travaille à la préparation d'une analyse environnementale. Elle est d'autant plus nécessaire qu'il n'y a jamais eu de plan d'action contre le racisme. Bien que l'engagement date de 2001, je ne peux que constater avec vous que ce dossier n'a jamais constitué une priorité. C'est d'ailleurs souvent le cas. On doit le lancement de l'évaluation des lois antidiscrimination de 2017 (pourtant prévue en 2012), la modification de la législation transgenre ou la fondation d'une administration fédérale égalité des chances à ce gouvernement.

 

Cette analyse environnementale donnera un aperçu de la suite de la mise en place du plan d'action. Rédiger un nouveau plan aussi large n'est évidemment pas une mince affaire.

 

En effet, le nombre de dossiers relatifs au racisme a augmenté de 12 % depuis l'année dernière chez Unia. Cette augmentation est-elle due à l'augmentation de la visibilité d'Unia et à l'attention médiatique ou doit-on conclure que le nombre d'incidents racistes augmente réellement? Ces chiffres décrivent la situation, mais ne donnent toutefois pas de lien de cause à effet. Notre pays a besoin de plus d'informations objectives et uniques. Comme je dis toujours, le racisme existe et le doute n'est pas permis. Chacun d'entre nous, dans tous les groupes de population, peut réduire le racisme.

 

Par ailleurs, tout le monde peut également être victime de racisme. C'est pourquoi il importe d'avancer vers la création de plans d'actions contre le racisme adaptés à la société actuelle. Nous ne parviendrons à modifier l'attitude face au racisme, et par conséquent les comportements racistes, qu'en balayant devant notre porte et en gardant les yeux ouverts.

 

Entre-temps, mes propositions de modification des lois relatives à la lutte contre la discrimination, le racisme et les discriminations liées au genre sont sur la table. Vous pouvez attendre une initiative de ma part dans le courant des mois à venir. Enfin, avant la fin de cette année, je lancerai aussi une campagne de sensibilisation.

 

04.03  Muriel Gerkens (Ecolo-Groen): Madame la ministre, je vous remercie pour votre réponse. Cela signifie donc que nous pouvons, dans les mois à venir, attendre une proposition de plan d'action et de campagne de sensibilisation. C'est vraiment nécessaire. Vous venez de dire que vous souhaitiez travailler avec le soutien des différentes communautés. C'est également indispensable. En effet, il faut une cohésion et un accord sur notre territoire. On doit lutter contre le racisme.

 

Mais il y a urgence. La campagne de sensibi­lisation doit venir rapidement. Toutes les communautés, tous les citoyens sont touchés par ce qui se passe ces temps-ci. Même en dehors de Schild en Vrienden, on constate des comporte­ments inacceptables.

 

La présidente: Madame Caprasse, vous êtes arrivée en cours de discussion. Souhaitez-vous réagir, mais sans poser votre question?

 

04.04  Véronique Caprasse (DéFI): Madame la secrétaire d'État, nous comptons sur vous pour lutter contre toute forme de discrimination. En rapport avec le racisme, une tendance émerge aujourd'hui, particulièrement inquiétante. Je vous interpellais récemment à propos des grands rassemblements, notamment celui du festival Pukkelpop durant lequel des agressions révoltantes ont été constatées.

 

En tant que secrétaire d'État à l'égalité des chances, vous devez vraiment prendre ces questions à cœur. Notre société est multi­culturelle. C'est notre richesse et nous devons prendre cela en considération.

 

04.05  Zuhal Demir, secrétaire d'État: Concernant les événements du Pukkelpop, j'ai estimé qu'il était de mon devoir de clairement indiquer mon opinion en cette matière aussi.

 

Ces faits sont inacceptables. Je les ai condamnés immédiatement, de même que je condamne toutes les déclarations racistes sans aucune distinction. En ce cas, les auteurs ont compris qu'ils avaient commis une énorme faute. Vu que je suis également en charge des établissements scientifiques fédéraux, j'ai estimé judicieux de les inviter à visiter le Musée d'Afrique. Une meilleure compréhension de l'Histoire peut éviter que de tels comportements ne se reproduisent.

 

Comme déjà indiqué, je suis en train de rédiger un plan d'action à l'échelle de la société, impliquant toutes les communautés.

 

Ensuite, nous nous employons à organiser une campagne de sensibilisation, en vue de faire évoluer les mentalités.

 

Enfin, je vais proposer des modifications législatives relatives au thème de l'anti­discrimination.

 

J'espère que je pourrai présenter ces trois projets au Parlement avant la fin de l'année.

 

La présidente: De toute façon, nous aurons l'occasion de nous réunir au sujet des notes de politique générale pour 2019.

 

Je regrette qu'autant de membres aient été absents, mais la plupart des questions ont quand même pu être posées. 

 

L'incident est clos.

Het incident is gesloten.

 

La réunion publique de commission est levée à 11.02 heures.

De openbare commissievergadering wordt gesloten om 11.02 uur.