Commission de l'Intérieur, de la Sécurité, de la
Migration et des Matières administratives |
Commissie
voor Binnenlandse Zaken, Veiligheid, Migratie en Bestuurszaken |
du Mercredi 22 janvier 2020 Matin ______ |
van Woensdag 22 januari 2020 Voormiddag ______ |
De openbare commissievergadering wordt geopend om 10.21 uur en voorgezeten door de heer Ortwin Depoortere.
La réunion publique de commission est ouverte à 10 h 21 et présidée par M. Ortwin Depoortere.
Les textes repris en italique dans le Compte rendu intégral n’ont pas été prononcés et sont la reproduction exacte des textes remis par les auteurs.
De teksten die in cursief zijn opgenomen in het Integraal Verslag werden niet uitgesproken en steunen uitsluitend op de tekst die de spreker heeft ingediend.
De voorzitter: Collega's, de Conferentie van voorzitters heeft mij gevraagd u de volgende nieuwe richtlijnen mee te geven. Voor de mondelinge vragen bedraagt de spreektijd 2 minuten en 30 seconden voor het stellen van de vraag en 2 minuten en 30 seconden voor het antwoord van de minister. Daarna is er nog de mogelijkheid voor een repliek van 1 minuut voor de vraagsteller. De regering heeft eventueel ook nog 1 minuut om een bijkomende vraag te beantwoorden.
Wij zullen dat nieuwe systeem vandaag testen. Ik stel voor om een klein beetje soepelheid aan de dag te leggen en de vraag en het antwoord te bundelen in 5 minuten. Ik hoop dat iedereen zich daaraan zal houden.
01 Question de Daniel Senesael à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les plans stratégiques de sécurité et de prévention" (55001943C)
01 Vraag van Daniel Senesael aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De strategische veiligheids- en preventieplannen" (55001943C)
01.01 Daniel Senesael (PS): Monsieur le ministre, un Plan stratégique de Sécurité et de Prévention (PSSP) est un outil à la disposition des communes permettant de mettre en place des politiques en matière de prévention. L’exécution du PSSP fait suite à un diagnostic local de sécurité qui permet, au travers d’une méthodologie précise, d’analyser les forces et faiblesses en matière de sécurité et de prévention au niveau local.
Pour exécuter ce plan, une convention est censée être conclue entre le ministre de l’Intérieur et une commune. Elle est déclinée sous forme d’objectifs généraux, stratégiques et opérationnels et est orientée sur des résultats à atteindre à la fin de la période de validité de la convention. Par ailleurs, une allocation financière est octroyée à titre d’intervention dans les frais découlant de l’exécution de la convention.
Ces PSSP initialement conclus du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2017 ont été prolongés en 2018 et en 2019. Or, il me revient que les villes et communes n'ont pas de nouvelles concernant les PSSP arrivant normalement à terme.
Monsieur le ministre, cette absence d’information à l'attention des villes et communes par rapport à la mise en place de leur PSSP arrivé à terme est-elle normale? Les communes souhaitant s'inscrire dans la dynamique peuvent-elles encore en faire la demande? Celles qui possèdent un PSSP peuvent-elle modifier leurs objectifs ?
01.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur Senesael, l'arrêté royal relatif à la prolongation 2020 des Plans stratégiques de Sécurité et de Prévention 2018–2019 a été publié le 15 juillet 2019 au Moniteur belge. Le même mois de juillet 2019, les communes concernées par cette prolongation ont reçu l'information par courriel, information publiée sur le site Internet www.besafe.be sur lequel était publié que leur Plan de Sécurité et de Prévention actuel était prolongé pour une période d'un an et ce, du fait que le gouvernement est actuellement en affaires courantes.
Ces communes ont également reçu en juillet et en septembre par courriel l'information selon laquelle les dispositions administratives seraient prochainement publiées et transmises. Dans l'attente de ce fait, les communes bénéficiaires d'un plan ont été informées que les dispositions applicables pour le cycle 2018-2019 seraient en grande partie valables pour cette prolongation d'une année.
L'arrêté ministériel arrêtant les dispositions administratives sera prochainement et certainement encore publié et diffusé cette année. Dans l'intervalle, les communes ne doivent pas hésiter à s'adresser à mon administration qui les tiendra informées de ce qu'elles doivent entreprendre. Pour répondre de manière plus complète à vos questions, il n'y a donc pas de possibilité d'ajouter ici de nouvelles communes bénéficiaires. Nous gardons les mêmes que celles du cycle 2018–2019 et, en revanche, comme pour le cycle précédent, les communes concernées auront la possibilité d'actualiser leurs objectifs, ce qui leur avait été signifié par mon administration.
01.03 Daniel Senesael (PS): Monsieur le président, je remercie M. le ministre pour le caractère complet de sa réponse.
Het incident is gesloten.
02 Question de Samuel Cogolati à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "L'arrêt de Tihange 1" (55001974C)
02 Vraag van Samuel Cogolati aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De stillegging van Tihange 1" (55001974C)
02.01 Samuel Cogolati (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre, nous savons que le réacteur nucléaire de Tihange 1 est à l’arrêt depuis le 31 décembre, jusqu'en juillet. C'est un arrêt prévu. Ma question porte sur l'arrêt imprévu du mercredi 4 décembre. Il semblerait que l'arrêt était dû à une défaillance dans le système de pompage d'un circuit secondaire de la partie non nucléaire de la centrale. Mes questions en découlent.
Est-il possible de confirmer que la panne venait d’un système de pompage? Quel était le rôle de ce système? Comment cet incident a-t-il été rapporté sur l’échelle INES? Ce problème est-il fréquent sur ce réacteur? Si oui, combien de fois s’est-il déjà présenté à Tihange 1 en particulier? Le dysfonctionnement portait-il sur une pompe de manière comparable au dysfonctionnement sur le réacteur de Tihange 2? D'autres pompes pouvant dysfonctionner de la même manière sont-elles fréquentes dans les centrales nucléaires en Belgique? Existe-t-il une corrélation entre ces incidents et la période de l’année? Le réacteur de Tihange 1 fait partie des plus vieux de Belgique puisqu’il a été mis en service en 1975. Y a-t-il une corrélation entre l'âge du réacteur et cette anomalie?
02.02 Pieter De Crem, ministre: Cher collègue, il s'agit d'un dysfonctionnement sur un microprocesseur gérant le système de contrôle des pompes alimentant les générateurs de vapeur et d'eau. Un arrêt automatique du réacteur s'en est suivi. Les automatismes et régulations en arrêt automatique ont fonctionné correctement. Le réacteur a été stabilisé en arrêt à chaud en toute sûreté.
L'analyse de l'INES (International Nuclear and radiological Event Scale) a conduit à un classement en dessous de l'échelle INES, c'est-à-dire au niveau 0. Il s'agit d'un problème survenant pour la première fois à Tihange 1. Dans l'état actuel de la recherche des causes profondes, il n'existe aucune corrélation entre l'événement survenu à Tihange 1 et l'âge du réacteur. Cet âge n'est pas repris dans les causes profondes de l'événement.
02.03 Samuel Cogolati (Ecolo-Groen): Je vous remercie.
L'incident est clos.
03 Vraag van Pieter De Spiegeleer aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De controleacties tegen transmigranten in de treinen" (55002055C)
03 Question de Pieter De Spiegeleer à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les actions de contrôle dans les trains visant les migrants en transit" (55002055C)
03.01 Pieter De Spiegeleer (VB): Mijnheer de minister, via NMBS-personeel, reizigers en een eerder zeldzaam krantenartikel merken wij dat illegalen en transmigranten steeds vaker de trein gebruiken om zich te verplaatsen. Eind vorig jaar werden er in het station van Berchem nog 28 transmigranten opgepakt. Er was ook een gelijkaardig geval in Kortrijk en er waren incidenten in Landen. Ik hoef u niet te vertellen dat het zwartrijden van transmigranten helaas ook met asociaal gedrag gepaard gaat en onveiligheid met zich meebrengt. Dat zorgt voor frustraties en wrevel bij het personeel en bij de klassieke reizigers, de pendelaars. Voor ons is het duidelijk dat meer, intensievere en gerichte controleacties zich opdringen, zoals er controles zijn op drugtrafiek tussen Antwerpen en Roosendaal of Luik en Maastricht. Eind vorig jaar waren er specifieke controles op het spoorlopen; een intensieve samenwerking tussen verschillende diensten wierp toen vruchten af.
Mijnheer de minister, werkt u samen met uw collega's bevoegd voor de NMBS en voor Justitie om het probleem gecoördineerd aan te pakken? Dat lijkt mij van groot belang.
Zo ja, welke maatregelen liggen er op tafel?
Vooral, wie zal het initiatief nemen? Ligt dat bij de federale spoorwegpolitie SPC? Ligt dat bij de NMBS of bij de Dienst Vreemdelingenzaken? Of is er een expliciete coördinatie?
Welke afspraken werden er gemaakt met de ministers bevoegd voor Justitie en Vreemdelingenzaken om te komen tot een effectief vervolgings- dan wel uitwijzingsbeleid van transmigranten die worden opgepakt op het openbaarvervoersnet van de NMBS? Het is ook niet zeldzaam dat mensen worden opgepakt bij een dergelijke controleactie en de dag nadien op hetzelfde uur en dezelfde plaats dezelfde trein nemen. Dat doet uiteraard de frustraties alleen maar toenemen.
03.02 Minister Pieter De Crem: Het beleid inzake transmigratie, onder andere in samenwerking met de federale spoorwegpolitie, dat ik steeds zal handhaven, is erop gericht een absoluut ontradingseffect inzake transmigratie te sorteren en mensenhandelaars streng en kordaat aan te pakken.
Transmigratie is en blijft voor mij een absolute prioriteit, waarvoor ik samenwerk met alle betrokken partners om gecoördineerde acties te ondernemen. Dat doe ik in samenspraak met de minister van Mobiliteit en met de NMBS zelf. Zo staat de federale spoorwegpolitie in nauw contact met de NMBS, die een bevoorrechte partner is, en neemt ze deel aan de informatie-uitwisselingen bij regionale en operationele vergaderingen.
De federale spoorwegpolitie, onder auspiciën van de directeurs-coördinatoren van de federale politie, neemt eveneens deel aan de door de federale politie georganiseerde acties en coördineert de inspanningen op de problematische spoorlijnen. Bovendien organiseren de ploegen van de Belgische spoorwegpolitie gerichte acties in treinen. Zij doen dat op eigen initiatief naast de gewone patrouilles.
Ik ben mij trouwens van die acties al enkele keren persoonlijk gaan vergewissen, onder andere in het Noordstation en zelfs op het rollend materieel van de NMBS.
Ten slotte kan ik meegeven dat de gerechtelijke politie nauw bij de voorbereiding en de navolgende onderzoeken wordt betrokken. De samenwerking met de Dienst Vreemdelingenzaken verloopt volgens de gemaakte afspraken en wordt niet gewijzigd, ongeacht of transmigranten op een trein of elders worden aangehouden. Alle toepasselijke wettelijke bepalingen zijn op ieder individueel geval van de transmigranten van toepassing.
03.03 Pieter De Spiegeleer (VB): Mijnheer de minister, ik dank u voor uw antwoord, dat deels hoopgevend is.
Het zal niettemin vooral zaak zijn om een of meerdere tandjes bij te steken en de controles te intensifiëren, zodat de pakkans steeds groter wordt.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
De voorzitter: Vraag nr. 55002067C van mevrouw Zanchetta is uitgesteld. Vraag nr. 55002095C van mevrouw Jadin is omgezet in een schriftelijke vraag.
04 Question de Samuel Cogolati à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les crayons de combustibles radioactifs qui fuient" (55002109C)
04 Vraag van Samuel Cogolati aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De lekkende bestraalde splijtstofstaven" (55002109C)
04.01 Samuel Cogolati (Ecolo-Groen): Monsieur le président, monsieur le ministre, je vous avais interrogé le 4 décembre dernier concernant les crayons de combustibles usés qui fuyaient à Tihange et à Doel. Vous m’aviez indiqué qu’un inventaire de 215 crayons inétanches avait été dressé pour l’ensemble des réacteurs belges. Suite à ces informations, je reviens avec des questions plus précises.
Monsieur le ministre, comment sont répartis les crayons inétanches entre les différentes piscines de désactivation de chaque réacteur? Il serait intéressant de comprendre comment certains réacteurs peuvent connaître une concentration peut-être plus élevée de crayons inétanches, et d'autres moins? Combien de crayons inétanches sont-ils recensés à Tihange et à Doel? Ceci permettrait de comprendre s'il y a une disparité entre les deux sites nucléaires.
Quelles sont les causes de la perte d’étanchéité? Est-elle due à des anomalies dans la fabrication des crayons de combustible?
Les médias avaient révélé en 2012 la présence d’une fuite dans la piscine de désactivation de Tihange 1. Cette fuite n’était pas destinée à être réparée, mais à être gérée par un système récupérant l’eau. Si mes informations sont bonnes, je crois d'ailleurs que cette fuite n'a jamais été vraiment réparée depuis lors. D’autres piscines de désactivation fuient-elles ou s’agit-il de l’unique piscine qui fuit?
Pouvez-vous m’indiquer pour chaque unité les niveaux de radioactivité de l’eau du circuit primaire de refroidissement du réacteur ainsi que celui des piscines de désactivation?
04.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur le président, cher collègue Cogolati, l'inventaire complet contient 215 "crayons inétanches" dans les piscines de désactivation des sept unités belges. Toutes ces unités sont concernées de manière différente, mais sans qu'il y ait un lien de causalité entre les crayons inétanches et les réacteurs. Il y en a respectivement 20, 6 et 43 dans les piscines de Doel 1 et 2, Doel 3 et Doel 4. On en trouve respectivement 73, 38 et 35 dans les piscines de Tihange 1, Tihange 2 et Tihange 3. Il n'y en a pas dans les piscines du bâtiment d'entreposage à Tihange.
Ces inétanchéités peuvent avoir plusieurs origines. La raison principale de cette problématique constatée est la présence de corps migrants qui, malgré les grilles anti-débris présentes au pied de l'assemblage, parviennent au niveau des gaines de combustibles, s'y coincent et finissent par provoquer des percements par des vibrations répétées. Il y a également quelques cas de défauts de fabrication.
Il est à noter qu'il n'y a plus de crayon de combustible détecté inétanche depuis huit ans, tant à Doel qu'à Tihange.
Cela résulte en particulier de l'application des bonnes pratiques internationales.
Pour ce qui concerne les piscines des unités, les autorités de sûreté nucléaire sont en mesure d'annoncer qu'un plan d'action spécifique a été établi par l'exploitant pour suivre l'évolution de ces fuites et adopter des mesures destinées à réduire ces dernières ou à y remédier.
Selon les données dont elles disposent, les autorités de sûreté nucléaire précisent que la fuite qui présente le plus gros débit n'est actuellement plus détectable et qu'il n'y a plus de fuite à Tihange 2.
Il convient de souligner que toute fuite d'eau éventuelle est captée par des circuits contrôlés et que l'eau provenant de ce genre de fuite n'est pas relâchée dans l'environnement. Il n'y a aucune fuite répertoriée dans les piscines du bâtiment d'entreposage.
L'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) ne dispose pas de ces informations qui peuvent varier d'un jour à l'autre. Il existe, cependant, des limites maximales autorisées, en termes de concentration d'activité dans le circuit primaire et dans les piscines, dans les spécifications techniques des réacteurs. Il relève de la responsabilité de l'exploitant de contrôler les valeurs réelles de la concentration d'activité et de s'assurer que les limites prescrites sont respectées.
04.03 Samuel Cogolati (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre, je vous remercie pour votre réponse très complète.
Het incident is gesloten.
De voorzitter: Vraag nr. 55002120C van mevrouw Soors wordt op haar verzoek uitgesteld.
05 Question de Sophie Rohonyi à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "L’abus d’autorité des forces de police en marge du match Saint-Trond-Charleroi du 24 novembre" (55002184C)
05 Vraag van Sophie Rohonyi aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "Het machtsmisbruik door de politie in de marge van de wedstrijd St-Truiden-Charleroi op 24 november" (55002184C)
05.01 Sophie Rohonyi (DéFI): Monsieur le président, monsieur le ministre, il me revient qu’en marge du match de Jupiler League qui opposait Saint-Trond à Charleroi, le 24 novembre 2019, des policiers en civil ont interpellé des jeunes francophones qui s’étaient présentés au guichet afin d’obtenir des places pour la rencontre, interpellation au cours de laquelle un policier leur a déclaré: "Il n’y a qu’une seule langue en Belgique, c’est le flamand".
Ces policiers ont refusé qu’ils achètent des billets pour la tribune neutre et il s’en est suivi une arrestation administrative après un contrôle d’identité assez musclé.
De pareils dérapages relèvent, me semble-t-il, d’un abus d’autorité. En effet, la loi du 5 août 1992 sur la fonction de police dispose en son article 34, §1er que les fonctionnaires de police "peuvent contrôler l'identité de toute personne s'ils ont des motifs raisonnables de croire, en fonction de son comportement, d'indices matériels ou de circonstances de temps et de lieu, qu'elle est recherchée, qu'elle a tenté de commettre une infraction ou se prépare à la commettre, qu'elle pourrait troubler l'ordre public ou qu'elle l'a troublé". Dans ce contexte, les propos relatifs à l'emploi des langues me semblent totalement inappropriés, voir injurieux.
Monsieur le ministre, ces faits vous ont-ils été rapportés? Dans l’affirmative, une enquête sera-t-elle menée, à tout le moins au sein du Comité P? Quelles mesures seront-elles prises, le cas échéant? De manière générale, des instructions sont-elles formulées régulièrement aux services de police quant à leurs pouvoirs mais aussi quant aux limites de ceux-ci, notamment pour éviter de tels abus d’autorité?
05.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur le président, madame Rohonyi, à l'occasion du match de football opposant la STVV à Charleroi, le 24 novembre 019, le règlement "combi" était d'application.
Au début du match, trois supporters de Charleroi se sont présentés au guichet des visiteurs mais n'ont pas pu acheter de tickets en raison du règlement "combi". Ils ont été interpellés par la police et, ce, à la fois en français, en anglais et en néerlandais.
Étant donné qu'il s'agit d'une infraction dans le cadre de la loi football, dans un premier temps, ils ont quitté les lieux. Peu après, ils ont été retrouvés à la hauteur des bus de Charleroi et ont à nouveau été interceptés et enjoints de s'en aller. Cette fois, des supporters de Charleroi francophones étaient même impliqués dans la discussion. Un des trois supporters interpellés continuait de s'opposer manifestement aux directives des agents présents. Étant donné les infractions dans le cadre de la loi football et les troubles persistants à l'ordre public, l'intéressé a été arrêté administrativement.
Les procès-verbaux concernant l'arrestation administrative ont été dressés. L'intéressé a rapporté une autre version des faits dans les médias francophones. À noter cependant qu'il a été traité correctement à tout moment, ce, dans différentes langues. Les faits ne soutiennent donc pas cette version et la législation a toujours été appliquée comme il se doit.
05.03 Sophie Rohonyi (DéFI): Monsieur le ministre, je vous remercie de nous avoir éclairés au sujet de ces faits et de nous avoir indiqué que la version relayée par la presse n'était pas forcément véridique.
Toujours est-il que, selon vous, des infractions à la loi football ont été commises, mais je ne vous ai pas entendu en préciser la nature. Il me paraît donc intéressant d'en prendre connaissance. De la sorte, nous pourrons déterminer s'il y a eu abus d'autorité, indépendamment de la langue dans laquelle des insultes auraient été proférées ou non, même si l'arrestation semble avoir été exécutée en trois langues.
05.04 Pieter De Crem, ministre: Madame Rohonyi, je propose de vous fournir des réponses complémentaires par voie écrite.
05.05 Sophie Rohonyi (DéFI): C'est parfait. Je vous remercie, monsieur le ministre.
L'incident est clos.
06 Vraag van Ortwin Depoortere aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De betaling van LEZ-dagpassen door de politiediensten" (55002267C)
06 Question de Ortwin Depoortere à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Le paiement de tickets journaliers LEZ par les services de police" (55002267C)
06.01 Ortwin Depoortere (VB): Mijnheer de minister, speurders van de federale politie die met hun verouderde en dus vervuilende dienstwagen een lage-emissiezone binnenrijden moeten zelf een dagpas betalen. Op de terugbetaling moeten ze soms meer dan een jaar wachten.
In Antwerpen en Brussel zijn al lage-emissiezones of LEZ's van kracht. In Gent is dat het geval vanaf 1 januari 2020.
Dagpassen kosten 10 tot 35 euro, ook voor de politie. Als de speurders die niet kopen, krijgen ze een boete tot 350 euro. Het geld voor de dagpassen moeten ze uit eigen zak voorschieten. Soms krijgen ze dat na twee maanden terugbetaald. In andere gevallen moeten ze er meer dan een jaar op wachten.
Hoeveel anonieme wagens van de federale politie zijn te vervuilend voor de LEZ's? In welke regeling voorziet u om tot een oplossing te komen?
06.02 Minister Pieter De Crem: In 2018 kreeg de federale politie vijf lage-emissieboetes, die achteraf werden geschrapt omdat de voertuigen voldeden aan de voorwaarden. In 2019 ging het over één boete. Ook deze werd geschrapt omdat het voertuig in kwestie aan de voorwaarden beantwoordde.
Alle voertuigen van de federale politie bestemd voor operationele doeleinden hebben toegang tot de lage-emissiezones omdat ze ofwel voldoen aan de emissievoorwaarden, ofwel op de zogenaamde witte lijsten staan, dus voldoen aan de voorwaarden van artikel 37 van de Wegcode dat prioritaire voertuigen behandelt, ofwel voorzien zijn van een politielogo en -striping en herkenbaar zijn als politievoertuig.
Van de 3.772 voertuigen die de federale politie op 1 januari 2020 telt, zijn er 425 die de lage-emissiezones Brussel, Antwerpen en/of Gent niet binnen mogen. Dit gaat om voertuigen die worden gebruikt voor administratieve of logistieke doeleinden.
De federale politie heeft de nodige maatregelen genomen om ervoor te zorgen dat zoveel mogelijk alleen de voertuigen die voldoen aan de emissievoorwaarden en die het minst vervuilen een lage-emissiezone binnenrijden om zo te vermijden dat personeelsleden een dagpas moeten aanvragen.
06.03 Ortwin Depoortere (VB): Mijnheer de minister, ik dank u voor uw antwoord. Het doet mij plezier dat de zogenaamde overtredingen van vorig jaar in orde gebracht zijn.
Het blijft toch verwonderlijk dat 425 voertuigen van de politie Brussel, Antwerpen en Gent niet mogen binnenrijden. Dat is toch onvoorstelbaar. Soms moet het algemeen belang primeren op een ander belang, vind ik.
06.04 Minister Pieter De Crem: Ik kan alleen maar uw standpunt bijtreden.
L'incident est clos.
De voorzitter: De samengevoegde vragen nrs. 55002268C en 55002275C van mevrouw Zanchetta worden op haar vraag uitgesteld. De samengevoegde vragen nrs. 55002304C van mevrouw Soors en 55002479C van de heer Colebunders worden eveneens uitgesteld.
07 Vraag van Koen Metsu aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De voorleiding en het transport van aangehouden personen en gedetineerden" (55002316C)
07 Question de Koen Metsu à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La comparution et le transport de personnes arrêtées et de détenus" (55002316C)
07.01 Koen Metsu (N-VA): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, graag had ik u een vraag gesteld over het voorleiden en transporteren van aangehouden personen en gedetineerden.
Momenteel wordt dit geregeld in de omstreden en onduidelijke ministeriële omzendbrief MFO-1 van 2001. Dit werd bekeken door de werkgroep van de geïntegreerde politie, maar ook daar ontstond een meningsverschil over de taakverdeling tussen de lokale en de federale politie in de nieuwe concepttekst. Dit meningsverschil heeft echter grote implicaties voor de lokale politie, zo ook voor de politiezone HEKLA waarvan ikzelf de voorzitter mag zijn.
Politiezone Antwerpen heeft aangekondigd haar dienstverlening vanaf 1 maart 2020 te staken, waardoor politiezone HEKLA, en niet Antwerpen, plots zal moeten instaan voor het voorleiden van aangehouden personen. De huidige omstreden MFO-1 legt deze verantwoordelijkheid opnieuw bij onze PZ HEKLA.
Daarbovenop schreef de werkgroep van de geïntegreerde politie in zijn nieuwe concepttekst dat de politiezones instaan voor de overbrenging van gedetineerden bij capaciteitstekort van de DAB, wat impliceert dat de lokale politiezones opnieuw extra belast zullen worden. Diezelfde concepttekst stelt ook dat de bewaking van gedetineerden niet langer door de DGSI zal worden uitgevoerd, maar door de DAB.
Door de aanwezigheid van een universitair ziekenhuis op het grondgebied van HEKLA zou dit ook een mogelijke toevoeging zijn aan de werklast van de lokale politiezone, inclusief nachtshiften, aangezien de DAB dit niet meer zal doen.
Mijn vragen voor u zijn de volgende, mijnheer de minister.
Bent u op de hoogte van de lokale problematiek en de staking van dienstverlening door onder andere de politiezone Antwerpen? Zo ja, op welke manier anticipeert u hierop?
Bent u van mening dat het momenteel onduidelijk is wie moet instaan voor de begeleiding en het toezicht bij de overbrenging van gevangenen? Bent u van plan hieraan iets te doen? Meent u dat de lokale politie niet belast moet worden met de ordehandhaving in de hoven en rechtbanken en met de politionele taken bij het overbrengen van gevangenen? Welke actie zal u hiervoor ondernemen?
Ten slotte en meer algemeen, bent u van mening dat de MFO-1 moet worden herzien? Zo ja, wanneer en op welke manier? Hoe zal u tot een meer werkbare verdeling van de taken komen, waarin zowel de lokale als de federale politie zich kunnen vinden? Zo nee, waarom niet?
07.02 Minister Pieter De Crem: Mijnheer de voorzitter, mijnheer Metsu, eerder werd een protocolakkoord gesloten tussen de politiezone Antwerpen, de tien politiezones en de vijf federale diensten. In dat akkoord was bepaald dat de politiezone Antwerpen instond voor het vasthouden van de aangehouden personen, het transport naar het justitiepaleis en het voorleiden in het gerechtsgebouw.
Met de oprichting van de Directie van de Beveiliging (DAB) heeft de korpschef van de politiezone Antwerpen beslist het bestaande protocol op te zeggen vanaf 1 november 2019. Na overleg werd deze datum opgeschoven naar 1 maart van dit jaar.
De opdrachten met betrekking tot gedetineerden, waaronder in de toekomst ook de bewaking van gedetineerden in ziekenhuizen, zullen steeds worden uitgevoerd door de DAB, ook 's nachts en tijdens het weekend. Voor de opdrachten met betrekking tot de aangehouden personen vermeldt de huidige ministeriële richtlijn betreffende federale opdrachten MFO-1 in punt 3.1, ten tweede, dat deze opdrachten worden uitgevoerd door "de politiedienst die met het onderzoek of de onderzoeksopdracht is belast, of die hiervoor door de magistraat is aangeduid".
In de memorie van toelichting van de wet betreffende de DAB van 27 november 2017 daarentegen, wordt gepreciseerd dat, naast de voorleiding van aangehouden personen voor de bevoegde magistraat en de uithaling met het oog op de uitvoering van de onderzoeksdaden en de opdrachten die de met het onderzoek belaste politiedienst in principe blijft uitvoeren, alle andere in artikel 23 van de wet op het politieambt (WPA) vermelde opdrachten nog steeds kunnen worden uitgevoerd door zowel het lokale als het federale niveau. De opdrachten met betrekking tot de gedetineerden komen toe aan de DAB; de lokale politie dient enkel bijstand te leveren, indien er geen andere mogelijkheid is, zoals bij dringende missies, personeelstekorten en overmacht.
Momenteel wordt de MFO-1 herbekeken binnen de federale politie. De federale politie werkt hierbij steeds nauw samen met de lokale politie om de meest pragmatische oplossing te kunnen vinden.
07.03 Koen Metsu (N-VA): Mijnheer de minister, vooral dat laatste element, namelijk dat het herbekeken wordt, is bemoedigend. De rest van het antwoord begrijp ik absoluut, maar het is wel wat voorwaardelijk: het werkwoord "kunnen" komt er nog al veel in voor. U zegt dat het zowel door de federale als de lokale politie kan worden gedaan, en dat zorgt soms voor verwarring of enig geredetwist tussen beide.
Daar moet rekening mee worden gehouden in de toekomst, zodat dat beter wordt afgelijnd. Dan zullen wij de lokale politiezones ook beter kunnen organiseren. Wij worden al geplaagd of verveeld met het hele HyCap-verhaal. Daarnaast hebben wij ook een tekort aan medewerkers momenteel. De vacatures staan open, maar het blijkt ook weer een knelpuntberoep te zijn, dus de werkdruk in de lokale politiezones wordt enorm hoog. Zaken als wat ik nu voorstel en waarover u nadenkt, kunnen weer wat ademruimte bieden aan de lokale politiezones. Ik dank u voor de opvolging hiervan.
Het incident is gesloten.
- Vanessa Matz à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Le transfert du financement des zones de secours aux provinces" (55002284C)
- Vanessa Matz à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La légalité du transfert du financement des zones de secours aux provinces" (55002285C)
- Vanessa Matz à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Le rôle du niveau provincial dans la gestion des zones de secours" (55002286C)
- Vanessa Matz aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De overdracht van de financiering van de hulpverleningszones aan de provincies" (55002284C)
- Vanessa Matz aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De wettelijkheid van de overdracht van de financiering van de hulpverleningszones aan de provincies" (55002285C)
- Vanessa Matz aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De rol van het provinciale niveau in het beheer van de hulpverleningszones" (55002286C)
Le président: Madame Matz, il y a eu des instructions de la part de la Conférence des présidents: il y a une durée limitée pour poser les questions orales, à savoir 2 minutes 30 secondes. Vous avez trois questions jointes, je ne sais pas si nous pouvons multiplier votre temps de parole par trois.
08.01 Vanessa Matz (cdH): Je les poserai toutes à la fois, l'une après l'autre?
Le président: Ce sera le plus facile. Vous avez la parole.
08.02 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le ministre, les trois questions concernent les zones de secours. La déclaration de politique du gouvernement wallon indique que son objectif est de "faire en sorte que les provinces reprennent progressivement à leur charge (et totalement d’ici la fin de la législature au plus tard) les contributions communales au financement des zones de secours afin de soulager toutes les communes et permettre de concentrer le rôle des provinces dans un domaine précis tout en réduisant le volume d’action résiduel des provinces. Les gouverneurs pourront jouer un rôle dans le pilotage des zones de secours à l’instar de celui qu’ils jouent en matière de sécurité."
En commission de l’Intérieur du 11 décembre 2019, vous aviez indiqué être en contact avec le ministre-président de la Région wallonne à ce sujet. Quel est l’état d’avancement de ce dossier?
Pierre-Yves Dermagne, le ministre wallon des pouvoirs locaux, avait déclaré au Parlement wallon le 10 décembre 2019 qu’il allait aborder le sujet de cette réforme au comité de concertation du 18 décembre 2019. Le comité de concertation a-t-il mis sur la table le transfert du financement aux provinces? Quelles décisions ont été prises à ce sujet?
Vous aviez également indiqué que la position du gouvernement wallon dans ce dossier diffère de celle du gouvernement flamand. La tendance en Région flamande va vers une plus grande limitation des pouvoirs des provinces. Quelle est la position du gouvernement fédéral dans ce dossier?
En outre, selon plusieurs déclarations du ministre Pierre-Yves Dermagne, l’objectif de la Région wallonne serait d’obliger les provinces et communes à faire usage de l’article 67 alinéa 3 de la loi sur la sécurité civile disposant que dans certains cas, la dotation communale peut être diminuée en proportion de la dotation provinciale. Cet article permet in fine aux provinces de financer les zones en lieu et place des communes.
La Région wallonne a-t-elle la compétence pour rendre obligatoire l’usage de l’article 67 alinéa 3 aux communes et provinces?
Enfin, la réforme concernant le transfert du financement des zones de secours aux provinces suggérée par le gouvernement wallon implique également un pilotage des zones par le gouverneur de province. Le financement étant totalement provincial, il implique également un poids politique plus important du conseil provincial sur les décisions des zones. Or la province n’a actuellement qu’un seul représentant au sein des zones.
Monsieur le ministre, envisagez-vous de modifier la loi relative à la sécurité civile pour permettre aux provinces de prendre un rôle plus important si le financement provincial devient plus important, comme le souhaite la Région wallonne? Envisagez-vous de donner un rôle plus important au gouverneur en matière de pilotage des zones?
08.03 Pieter De Crem, ministre: Chère collègue, j'ai pris connaissance de la déclaration de politique régionale du gouvernement wallon, en particulier de la partie relative au financement des zones de secours par les provinces et au rôle des gouverneurs dans le pilotage des zones.
Lors du comité de concertation du 18 décembre 2019, le gouvernement fédéral a pris acte de la position du gouvernement wallon. Il a été convenu que ce dernier fournirait plus d'explications afin de permettre au gouvernement fédéral de se prononcer. L'article 67 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile prévoit la faculté pour les provinces de contribuer au financement des zones de secours et la possibilité, le cas échéant, de diminuer les dotations communales à la zone proportionnellement à la dotation provinciale.
Aux termes de la loi spéciale de réformes institutionnelles du 8 août 1980, sous réserve de quelques exceptions, les Régions sont compétentes pour régler la composition, l'organisation, la compétence et le fonctionnement des institutions provinciales et communales et des collectivités supracommunales. Il ne me revient pas de me prononcer sur les compétences régionales.
Les gouverneurs de province sont déjà des acteurs clés en matière de sécurité. Ils sont responsables pour la sécurité et l'ordre sur le territoire de la province et ont une compétence générale de coordination en matière de sécurité civile. La loi du 15 mai 2007 leur a par ailleurs confié une compétence de tutelle sur les zones de secours.
Des informations complémentaires de la part des autorités wallonnes sont nécessaires avant de pouvoir répondre aux questions relatives à une éventuelle modification de la loi du 15 mai 2007. Par ailleurs, cette loi s'appliquant sur tout le territoire belge, il convient d'examiner l'impact des demandes wallonnes sur les autres Régions du pays.
08.04 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le ministre, je constate que nous ne sommes pas plus avancés. Je ne manquerai pas de revenir vers vous dès que les autorités wallonnes vous auront transmis davantage d'informations afin de voir dans quelle mesure une modification de la loi s'impose ou non, selon l'étendue des compétences qu'elles veulent donner aux provinces et aux conseils provinciaux. J'attendrai patiemment que le gouvernement wallon vous transmette les informations utiles.
L'incident est clos.
09 Vraag van Ortwin Depoortere aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De maatregelen om agressie tegen hulpverleners te bestrijden" (55002331C)
09 Question de Ortwin Depoortere à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les mesures de lutte contre les agressions visant les membres des services de secours" (55002331C)
09.01 Ortwin Depoortere (VB): Mijnheer de minister, op 23 december 2019 werden in Antwerpen alweer twee ambulanciers aangevallen. Ze waren minstens vijf dagen werkonbekwaam. De sector vraagt al lang om maatregelen, die er maar niet komen. Het is trouwens geen alleenstaand geval, want elk jaar worden 2.300 hulpverleners het slachtoffer van agressie, vooral in de grootsteden Brussel, Antwerpen en Gent. In Antwerpen zouden er zelfs drie meldingen per week binnenlopen.
Een van de ambulanciers in kwestie droeg een steekwerend vest van 500 euro, dat hij volledig zelf had betaald. De sector eist dat de overheid dergelijke steekwerende vesten voor alle ambulanciers ter beschikking stelt en uiteraard ook dat er strengere straffen komen voor gewelddaden tegen hulpverleners.
Mijnheer de minister, bevestigt u de aangehaalde feiten?
Kan de overheid zorgen voor steekwerende vesten aan de hulpverleners? Zo ja, tegen wanneer zou dat kunnen?
Kan er in de regering overlegd worden over strengere straffen voor geweld tegen hulpverleners en politiediensten?
09.02 Minister Pieter De Crem: Het probleem van agressie tegen hulpverleners, in het bijzonder het brandweer- en ambulancepersoneel, is mij uiteraard bekend en baart mij zorgen. Het is een onaanvaardbaar maatschappelijk fenomeen, waarvoor ik samen met de brandweer, de vakbonden en mijn collega's uit de regering een daadkrachtige aanpak zoek en een oplossing zal vinden.
De zonecommandanten van de brandweer werden reeds aangeschreven met de vraag om hun personeel aan te moedigen om een klacht in te dienen bij de politie als zij het slachtoffer worden van agressie. Tevens is er aan de lokale politie gevraagd om te zorgen voor een nauwkeurige registratie van dergelijke feiten.
Wat de federale politie betreft, werd met het oog op een meer specifieke quotering de registratie van agressie tegen hulpverleners in de nomenclatuur van de ANG-databank aangepast. Dat zal dus in de toekomst meer gedetailleerd cijfermateriaal opleveren, dat nader kan worden geanalyseerd, zodat andere acties kunnen worden ondernomen.
Het opleidingsaanbod voor de brandweer en de ambulanciers werd in 2019 uitgebreid met een cursus over het omgaan met agressie. Iedere brandweerman beheerder maken van het eigen welzijn is noodzakelijk. Daarom moeten bepaalde gedragswijzigingen aangemoedigd worden en moet een duurzaam gevoel voor individuele verantwoordelijkheid gecreëerd worden. Preventie gebeurt ook via de opleiding en de informatieverstrekking aan de werknemers. In samenwerking met de vertegenwoordigers van de sector en op vraag van de vakbonden zal het Federaal Kenniscentrum voor de Civiele Veiligheid daarom binnenkort een sensibiliserings- en responsabiliseringscampagne lanceren voor de brandweerlieden zelf.
De campagne wordt verspreid in alle kazernes van het land met de ondersteuning en de betrokkenheid van de verantwoordelijken van de hulpverleningszones en de vertegenwoordigers van de sector.
Het vervolgingsbeleid behoort niet tot mijn bevoegdheid, maar ik blijf er bij mijn collega van Justitie op aandringen om geweld tegen ordediensten streng te blijven vervolgen.
De kledijvoorschriften van de ambulanciers worden bepaald door de FOD Volksgezondheid, wat onder de bevoegdheid van collega De Block ressorteert.
09.03 Ortwin Depoortere (VB): Mijnheer de minister, bedankt voor uw duidelijk antwoord. Mijn vraag over het vervolgingsbeleid en over aangepaste kledij voor hulpverleners zal ik uiteraard aan de minister van Justitie respectievelijk de minister van Volksgezondheid stellen. Ik denk namelijk dat we meer stappen moeten zetten. Het mag niet blijven bij het registreren van feiten of bij de zoveelste bewustmakingscampagne. Dat zijn allemaal wel goede maatregelen, maar volgens mij moet ook het signaal gegeven worden dat er werkelijk iets verandert op het terrein. Onze hulpverleners verdienen dat en zij mogen zich beter beschermd weten. Dat vind ik ook een fundamentele taak van de overheid.
L'incident est clos.
Het incident is gesloten.
De voorzitter: Vraag nr. 55002340C van mevrouw Ponthier wordt op haar verzoek uitgesteld. De vragen nrs. 55002350C en 55002351C van mevrouw Van Camp worden op haar verzoek uitgesteld.
10 Question de Samuel Cogolati à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La spéculation sur le démantèlement des centrales nucléaires" (55002501C)
10 Vraag van Samuel Cogolati aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De speculatie over de ontmanteling van de kerncentrales" (55002501C)
10.01 Samuel Cogolati (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre, ma question fait suite à un article paru dans L'Echo du 31 décembre dernier à propos d'un nouveau marché né aux États-Unis: la spéculation sur le démantèlement des vieilles centrales nucléaires. J'aurais voulu vous interroger quant à la possibilité d'une telle activité qui viserait nos installations sises à Doel et Tihange.
Êtes-vous informé de l’intérêt que portent certaines sociétés de démantèlement - éventuellement françaises - au marché belge? Quelle position vous inspire l’apparition de ce nouveau type de marché? Quelles sont les entreprises susceptibles de réduire les coûts de démantèlement sans rogner sur la sécurité et la qualité de la décontamination?
Enfin, la gestion des provisions de démantèlement par des groupes qui spéculent sur leur capacité à démanteler des centrales nucléaires à moindre coût pose question. Que se passerait-il si de telles sociétés venaient s'installer en Belgique, mais sans parvenir à démanteler les centrales nucléaires à coût réduit, au point de tomber en faillite? Qui serait alors tenu de terminer l'opération et de la payer? Je serais vraiment curieux de connaître l'avis de l'AFCN dans ce dossier.
10.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur Cogolati, un grand nombre de vos questions se rapportent à l'impact potentiel en termes de coût de démantèlement et de provisions nucléaires. Elles ont trait aux responsabilités de l'ONDRAF, l'organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies, et de la Commission pour les provisions nucléaires. Tous deux relèvent des compétences de la ministre de l'Énergie.
Cependant, il convient de noter que c'est l'ONDRAF qui recueille les informations relatives aux programmes de démantèlement des installations nucléaires belges et qui vérifie leur faisabilité financière et technique. Le coût d'un tel projet est, par ailleurs, intégralement supporté par l'exploitant, qui est tenu de constituer les provisions nécessaires à cet effet. Cette opération est supervisée par la Commission pour les provisions nucléaires.
En ce qui concerne les aspects de sûreté liés au démantèlement, en Belgique, la surveillance de la sûreté et de la sécurité des centrales nucléaires, des établissements de classe 1, y compris lors de projets de démantèlement, a été confiée à l'AFCN, qui s'appuie sur la filiale technique Bel V pour mener à bien cette mission.
La responsabilité première de la sûreté d'une installation réside toujours chez l'exploitant. Celui-ci est responsable, durant l'exploitation, mais également durant le démantèlement, pour lequel l'exploitant doit par ailleurs faire une demande d'autorisation de démantèlement. Lorsqu'un exploitant souhaite transmettre son autorisation, et donc sa responsabilité, que ce soit durant l'exploitation ou durant le démantèlement, celui-ci doit faire la demande à l'AFCN, conformément à la procédure décrite dans l'article 5.4 de l'arrêté royal du 20 juillet 2001, portant règlement général de la protection de la population, des travailleurs et de l'environnement contre le danger des rayonnements ionisants.
L'AFCN examinera par la suite cette demande, afin de déterminer si le repreneur est en mesure de respecter les conditions d'autorisation ainsi que les dispositions de la réglementation sur la protection contre les rayonnements ionisants.
Cette procédure prévoit également que l'ONDRAF émette un avis en ce qui concerne ses compétences. Pour l'AFCN, il est donc impératif et primordial que la sûreté et la sécurité des installations restent garanties pendant l'exploitation, ainsi que lors du démantèlement, quel que soit l'exploitant responsable de ce démantèlement.
10.03 Samuel Cogolati (Ecolo-Groen): Monsieur le ministre, je vous avoue avoir aussi posé la même question à Mme Marghem pour le champ concerant l'ONDRAF. Je suis assez étonné de la similitude des réponses. Vous conférez toute la responsabilité à l'exploitant, donc à ENGIE Electrabel. Or, je pense que nous ne devons pas attendre une demande d'autorisation de la part d'ENGIE Electrabel concernant le démantèlement, voire concernant une reprise par une société qui spéculerait sur le démantèlement en Belgique, pour fixer des règles très claires, dès aujourd'hui, sur la façon dont on démantèle un site aussi dangereux qu'une centrale nucléaire de catégorie 1, comme vous l'avez mentionné.
Het incident is gesloten.
De voorzitter: Vraag nr. 55002507C van de heer Thiébaut wordt omgezet in een schriftelijke vraag.
- Jessika Soors aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De vingerafdrukken van minderjarigen op de identiteitskaart" (55002519C)
- Meryame Kitir aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De vingerafdrukken van minderjarigen op de identiteitskaart" (55002670C)
- Gaby Colebunders aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De vingerafdruk op de identiteitskaart" (55002709C)
- Jessika Soors à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les empreintes digitales des mineurs sur la carte d'identité" (55002519C)
- Meryame Kitir à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les empreintes digitales des mineurs sur la carte d'identité" (55002670C)
- Gaby Colebunders à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les empreintes digitales sur la carte d'identité" (55002709C)
11.01 Gaby Colebunders (PVDA-PTB): Mijnheer de minister, het is een hot item. Wij zien dat in Lokeren de eerste aanzet werd gegeven. U noemt het een proefproject, maar wij lezen in de pers dat u het toch reeds wilt uitrollen naar andere steden.
Hoewel de GBA tot tweemaal toe een negatief advies gaf over de vingerafdrukregistratie op de identiteitskaart en een onderzoeksgroep aan de KUL de maatregel disproportioneel en onduidelijk geformuleerd noemt, wordt de vingerafdrukregistratie op onze identiteitskaart toch ingevoerd.
Mijnheer de minister, er loopt nog een procedure bij het Grondwettelijk Hof over deze maatregel. Kunt u niet beter die uitspraak afwachten vooraleer u deze maatregel definitief uitrolt?
Er verscheen een kritisch rapport van een onderzoeksgroep aan de KUL. Uw diensten zeiden dat ze niet overtuigd waren door deze studie. Kunt u ons de concrete evaluatie die uw diensten van dit rapport maakten, bezorgen?
De huidige uitrol betreft een proefproject. Wat zijn de criteria waarop uw diensten de uitrol zullen beoordelen?
11.02 Meryame
Kitir (sp.a): Tegen de wet van 25 november 2018, die voorzag dat er voortaan
vingerafdrukken zouden worden geregistreerd op de chips van identiteitskaarten,
loopt er een procedure bij het Grondwettelijk Hof.
Dat
weerhield u er niet van om toch al een proefproject op te starten in een 25-tal
gemeenten.
Dat weerhield u er ook niet van om in december een Koninklijk Besluit te nemen waardoor ook minderjarigen vanaf 12 jaar hun vingerafdrukken zullen moeten laten registreren op de eID.
Dat laatste is opmerkelijk, omdat er bij
de wet van 2018 al een advies was van de Gegevensbeschermingsautoriteit om
kinderen jonger dan 14 jaar niet aan deze maatregel te onderwerpen.
In de toelichting bij het KB legt u uit
dat u zich baseert op de Europese Verordening van 13 juli 2019. Punt 7 van
artikel 3 daarvan bepaalt: "Kinderen onder de 12 jaar kunnen worden
vrijgesteld van de verplichting om vingerafdrukken te laten nemen. Kinderen onder
de 6 jaar zijn vrijgesteld van de verplichting om vingerafdrukken te laten
nemen. Personen bij wie het nemen van vingerafdrukken fysiek onmogelijk is,
worden vrijgesteld van de verplichting om vingerafdrukken te laten nemen."
Volgens de toelichting bij het KB voert u dit uit door te bepalen dat enkel
voor de aanmaak van een identiteitskaart die uitgereikt kan worden vanaf de
leeftijd van 12 jaar, de vingerafdrukken mogen afgenomen worden van een
minderjarige jonger dan 12 jaar en de Kids-ID geen vingerafdrukken zal
bevatten.
Daarom volgende vragen:
1. In de toelichting van het KB legt u
uit dat het vooral de bedoeling is, zoals al toegelicht bij de wet van 2018, om
de identiteitsfraude te bestrijden. Hoe groot is het fenomeen van
identiteitsfraude bij minderjarigen?
2. De Europese Verordening waarop u zich
baseert moet pas ten laatste op 2 augustus 2021 worden uitgevoerd. Het betreft
dus geen hoogdringende zaak. Waarom hebt u dit in een periode van lopende zaken
toch beslist? Waarom hebt u niet minstens de uitspraak van het Grondwettelijk
Hof afgewacht?
3. In artikel 4 van het KB is een uitzondering voorzien om aan bepaalde mensen wel een identiteitskaart uit te reiken zonder vingerafdrukken. In de toelichting legt u uit dat het onder meer kan gaan over zeer oude mensen. Als er voor die leeftijdscategorie een uitzondering kan gemaakt worden, is het dan ook niet mogelijk om een hogere leeftijdsgrens te hanteren dan 12 jaar?
11.03 Minister Pieter De Crem: Mijnheer de voorzitter, collega's Kitir en Colebunders, mevrouw Soors had ook een vraag over hetzelfde onderwerp. Zoals in de vragen wordt aangegeven, is ondertussen de verordening (EU) 2019/1157 van kracht, die alle EU-lidstaten verplicht om vanaf 2 augustus 2021 de vingerafdrukken van burgers vanaf 12 jaar op te slaan op de identiteitskaart.
Ik wil nogmaals benadrukken dat de registratie van de vingerafdrukken vanaf de leeftijd van 12 jaar op de verblijfstitels en reispassen reeds van kracht is sinds 2013. Ik zie echt geen reden om te wachten met de opname van de vingerafdrukken op de identiteitskaart en dit uit te stellen tot de uiterste datum die door de EU werd bepaald. Uitstel zou immers problemen bij grenscontroles veroorzaken en verwarring creëren bij de buitenlandse instanties die Belgen toegang verlenen tot hun grondgebied op basis van net die identiteitskaart.
Vermits dit voor de reispassen en verblijfstitels reeds van toepassing is sinds 2012, zou het onredelijk zijn om wanneer de mogelijkheid zich aandient, de identiteitskaart niet aan te passen en een minder veilig document af te leveren.
Ik wil toch nog even verwijzen naar een advies van de Raad van State: "In dat verband wordt de aandacht van de steller van het ontwerp erop gevestigd dat de verplichting om vingerafdrukken op te nemen in artikel 6 van de wet van 19 juni 1991 ingevoerd is bij artikel 27 van de wet van 25 november 2018 houdende diverse bepalingen met betrekking tot het Rijksregister en de bevolkingsregisters, dat op 23 december 2018 in werking is getreden. Uit het artikel 108 van de Grondwet, waarbij de Koning ermee belast wordt de verordeningen te maken en de besluiten te nemen die voor de uitvoering van de wetten nodig zijn, zonder ooit de wetten zelf te mogen schorsen of vrijstelling van de uitvoering te mogen verlenen, vloeit voort dat de Koning" – lees: de regering – "de noodzakelijke uitvoeringsbesluiten binnen een redelijke termijn moet nemen."
De Europese verordening is, zoals u weet, intussen van kracht geworden en legt ons een strak schema op. Het beleid werd bepaald door de Europese Unie en in een wet die in dit Parlement werd goedgekeurd. Het koninklijk besluit is daar de uitvoering van.
Artikel 3.8 van de EU-verordening gaat over het opnemen van bijzondere opmerkingen voor nationaal gebruik. Dit artikel biedt niet de mogelijkheid andere bepalingen, zoals de leeftijd van 12 jaar van de verordening, te wijzigen.
Collega Kitir, zowel het artikel 4 als de Europese verordening geeft geen uitzondering op basis van de leeftijd. De uitzondering geldt alleen als het permanent fysiek onmogelijk is vingerafdrukken te nemen. Dit is van tel voor alle leeftijden. In het verslag van de Koning staan enkele mogelijke voorbeelden opgesomd, zoals deze voor zeer bejaarde mensen.
Collega Colebunders, de belangrijkste punten uit de evaluatie van de KUL-onderzoeksgroep heb ik reeds behandeld in een vorige commissievergadering, op 23 oktober, naar aanleiding van uw vraag nr. 865. Ik nodig u dan ook uit het verslag van de commissie erop na te slaan om te kijken in welke mate het antwoord congruent is met wat ik hier vandaag zeg.
De pilootfase wordt gebruikt om eventuele noodzakelijke aanpassingen in verband met de software te detecteren die het productieproces zouden kunnen bevorderen. Ik stel dit wel in de voorwaardelijke wijs. Het is niet uit te sluiten, maar tot heden is het nog niet het geval.
Ik begrijp natuurlijk, collega's en voorzitter, dat in tijden van Facebook en Instagram, in tijden waarin mensen hun vingerafdruk gebruiken om hun laptop, hun gsm of hun tablet te ontgrendelen, in tijden waarin supermarkten overwegen betalingen met een vingerafdruk mogelijk te maken, het erg belangrijk is voorzichtig om te springen met bepaalde gegevens.
De toevoeging van de vingerafdrukken op de identiteitskaart speelt dan ook niet in op een of andere privacyhype. Het toevoegen van de vingerafdrukken op de identiteitskaart is een pure noodzakelijkheid om identiteitsfraude, zeker bij minderjarigen, tegen te gaan. Dagelijks bereiken ons berichten daarover.
Als minister van Veiligheid is het niet mijn intentie om te wachten tot de identiteitsfraude hoog genoeg zou zijn of een aanvaardbaar niveau zou overschrijden, en het is evenmin mijn intentie om te wachten tot er voldoende burgers worden geconfronteerd met identiteitsfraude en de bijhorende problemen, die vaak nog jaren aanslepen. Het is evenmin mijn intentie om maatregelen te nemen wanneer het te laat zou zijn. Wij nemen met dit initiatief voorsprong op de fraudeurs. Voor de veiligheid van ons allen wil ik de fraudeurs in dezen meerdere stappen voor blijven.
11.04 Meryame Kitir (sp.a): Mijnheer de minister, ik dank u voor uw antwoord. Men gaat er misschien lacherig mee om als mensen tegenwoordig hun vingerafdruk gebruiken voor verschillende apps of betalingen in verschillende supermarkten, maar dat neemt niet weg dat de overheid de mensen moet beschermen. Ik ben ervan overtuigd dat binnen enkele jaren de privacy en de bescherming ervan het onderwerp van een groot debat zullen worden.
U hebt uitgelegd waarom u vindt dat u niet moet wachten op het advies van de Gegevensbeschermingsautoriteit. Ik steun u in uw verhaal dat het tegengaan van fraude belangrijk is, maar mij lijkt het veel efficiënter om dat advies toch maar af te wachten, want wat zult u doen als het advies van de Gegevensbeschermingsautoriteit negatief is? Zal er dan een aanpassing komen of is het de bedoeling om het zo te laten en het advies naast u neer te leggen? Op het ogenblik dat wij het advies in handen hebben, zullen wij u daarover opnieuw ondervragen.
11.05 Gaby Colebunders (PVDA-PTB): Mijnheer de minister, ik wil niet in herhaling vallen, maar wij volgen volledig de ongerustheid van de sp.a.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
De voorzitter: Vragen nrs. 55002520C van mevrouw Soors, 55002549C van de heer Troosters en 55002602C van mevrouw Reuter worden uitgesteld. Vraag nr. 55002559C van de heer Raskin wordt omgezet in een schriftelijke vraag.
12 Question de Hervé Rigot à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les 12 migrants en transit arrêtés dans un camion frigorifique à Hal" (55002660C)
12 Vraag van Hervé Rigot aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De 12 transmigranten die aangetroffen werden in een koelvrachtwagen in Halle" (55002660C)
12.01 Hervé Rigot (PS): Monsieur le ministre, voici quelques semaines, nous avons appris que douze migrants en transit avaient été retrouvés dans un camion frigorifique près de Hal. La police a été prévenue par le conducteur espagnol qui avait entendu du bruit à l’arrière du véhicule. Fort heureusement, il nous est revenu assez rapidement que ces migrants étaient en bonne santé. À travers ce dossier, nous revenons à la question, toujours bien présente sur notre territoire, de la transmigration.
Monsieur le ministre, quel suivi a été réservé à ces migrants en transit? Depuis janvier 2019, combien de migrants en transit ont été arrêtés dans des camions? Quelle suite avez-vous pu donner à ces arrestations? Enfin, avez-vous pu retracer les passeurs de ces migrants puisqu'ils constituent le nœud du problème?
12.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur Rigot, je puis vous confirmer que, le 10 janvier, douze hommes ont bien été découverts par la police dans un camion à la suite d'une information communiquée par son conducteur espagnol.
Étant donné que les personnes impliquées – vraisemblablement en provenance d'Irak et d'Iran – n'ont pas été en mesure de présenter des papiers d'identité valides et semblaient se trouver illégalement en Belgique, la police leur a infligé une privation administrative de liberté. Un procès-verbal pour séjour illégal a ensuite été dressé. Les transmigrants présumés ont été transférés à l'hôpital Sainte-Marie de Hal pour un contrôle médical. Quatre d'entre eux semblent être mineurs.
L'Office des étrangers a été informé et a ordonné aux adultes concernés de quitter le territoire. S'agissant des mineurs, le service des tutelles a été contacté. Un procès-verbal pour trafic d'êtres humains a également été établi.
Je n'ai pas connaissance du contenu du dossier, qui est couvert par le secret de l'enquête. Aucun indice relatif à des passeurs n'a été détecté. La police judiciaire fédérale en a été avisée.
En 2019, la police belge a intercepté au total 8 853 transmigrants. C'est l'Office des étrangers qui décide de la suite à réserver à ces interceptions. Cela dit, je ne vous cache pas que la plupart reçoivent un ordre de quitter le territoire avant de poursuivre leur trajet.
12.03 Hervé Rigot (PS): Monsieur le ministre, je vous remercie pour vos réponses, qui me satisfont.
Het incident is gesloten.
13 Question de Hervé Rigot à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Les opérations Medusa" (55002661C)
13 Vraag van Hervé Rigot aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De acties in het kader van operatie Medusa" (55002661C)
13.01 Hervé Rigot (PS): Le 18 décembre, c'était la journée internationale des migrants. La veille au soir, les camionneurs de l’aire d’autoroute de Thieu ont eu droit à la présence de l’arsenal belge anti-trafiquants.
Dans le cadre des opérations Medusa qui visent le trafic d’êtres humains, 1000 policiers ont été mobilisés. La presse y a été conviée et a pu constater le déploiement mis en place ce jour.
Monsieur le ministre, dans le cadre des opérations Medusa qui visent le trafic d’êtres humains, combien de trafiquants avez-vous pu arrêter puisque c'est là le nœud du problème? Combien de transmigrants ont-ils été arrêtés et quelles sont les suites de ces arrestations? Votre priorité est-elle avant tout de lutter contre la migration ou de lutter contre les passeurs ?
La Flandre a fait le choix de fermer une partie des parkings de nuit et de recourir à des gardiennages privés. Ceux-ci ont-ils un impact sur le budget fédéral? Est-ce au final une bonne option?
Monsieur Laurent Coucke, commissaire divisionnaire et directeur coordinateur du Hainaut, propose plutôt des aménagements simples comme couper les arbres sur les parkings, plus de lumières, de clôtures, de caméras, modifier le plan de parking des camions et demande du personnel supplémentaire pour la police de la route. Quelle est votre position sur ses propositions? Comptez-vous renforcer les moyens des zones de police locale qui, comme vous le savez, font face, sur l'ensemble du territoire et des aires d'autoroutes à cette difficulté et problématique qui touche la sécurité des transmigrants?
13.02 Pieter De Crem, ministre: Cher collègue, j'ai clairement mis en avant la lutte contre le trafic des êtres humains et la considère comme une priorité. Il n'y a jamais eu de chasse aux transmigrants, ce qui ne signifie pas pour autant que la nuisance, la sécurité et la criminalité périphérique dans le cadre du phénomène de la migration de transit ne doivent pas être combattus comme il se doit.
Au cours de la période du 25 novembre jusqu'au 25 décembre, quelque 160 transmigrants ont été interceptés lors de l'action policière coordonnée Medusa. Les éléments de réponse concernant les suites de ces arrestations sont à demander à l'Office des étrangers. Mais, au cours de ces actions, deux passeurs présumés ont été pris en flagrant délit. Sur la base de ces conclusions, des enquêtes judiciaires supplémentaires ont été ouvertes.
Les mesures structurelles de techno-prévention peuvent contribuer à un environnement plus sûr. Leur mise en œuvre relève de la compétence du ministre régional de la Mobilité. Toutes les unités de terrain peuvent toujours demander de l'appui par le biais du système d'appui existant. Une augmentation des ressources de la police locale n'est cependant pas prévue.
Mais je suis en contact permanent avec mes collègues au niveau régional à ce sujet.
13.03 Hervé Rigot (PS): Monsieur le ministre, je ne doutais pas un instant que votre priorité était la lutte contre les trafiquants d'êtres humains. Nous devons renforcer cette lutte. Derrière ces situations évidemment préoccupantes pour la sécurité des camionneurs, des citoyens et des transmigrants se cache une détresse humaine. Nous devons tout mettre en œuvre, sur l'ensemble des volets, pour avoir une politique migratoire raisonnée, garantie et respectueuse de tous. Nous devons aussi, il est vrai, garantir la sécurité de chacun. Je ne peux donc que demander davantage de moyens pour nos polices, et surtout pour nos polices locales, qui font face à cette mission de premier ordre. Elles n'ont pas, aujourd'hui, les moyens humains et financiers pour l'assumer.
L'incident est clos.
14 Vraag van Stefaan Van Hecke aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De rol van de politie in de aanpak van seksueel en gendergerelateerd geweld" (55002667C)
14 Question de Stefaan Van Hecke à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Le rôle de la police dans la lutte contre les violences sexuelles et liées au genre" (55002667C)
14.01 Stefaan Van Hecke (Ecolo-Groen): Bij de aanpak van seksueel en gendergerelateerd
geweld speelt de politie een cruciale rol. Dat wordt erkend in zowel het
Nationaal Veiligheidsplan 2016-2019 (NVP), de Kadernota Integrale Veiligheid
2016-2019 (KIV), en het Nationaal Actieplan Gendergerelateerd Geweld 2015-2019
(NAP).
In deze plannen worden een aantal
maatregelen naar voren geschoven die de regering wilde realiseren om de rol van
de politie te verbeteren. Intussen is 2019 gepasseerd, en de voorgestelde
maatregelen zouden dus genomen moeten zijn.
Kan u mij daarom m.b.t. volgende
maatregelen meedelen (a) welke stappen zijn ondernomen, en (b) welke stappen
nog ondernomen moeten worden, en waarom deze nog niet zijn uitgevoerd.
1. De KIV bepaalt personen die slachtoffer
zijn van familiaal geweld alle mogelijke informatie moeten krijgen, en dat
richtlijnen uitgewerkt moeten worden voor politiediensten opdat ze juiste
informatie verstrekken aan slachtoffers.
2. DE KIV bepaalt dat op structurele
wijze een aspect rond opvang van slachtoffers in de opleiding van de
medewerkers van de dienst slachtofferonthaal bij de politie moet worden
geïntegreerd.
3. De KIV bepaalt dat op structurele
wijze een aspect rond opvang van slachtoffers van seksueel geweld moet worden
opgenomen in de opleiding van onthaalbediende bij de politie.
4. De KIV bepaalt dat aandacht moet
worden geschonken aan zedenmisdrijven in de basisopleiding tot
politie-inspecteur. Elke politieschool moet die basis aanbieden.
5. Het NVP bepaalt dat aandacht voor intrafamiliaal
geweld moet worden geïntegreerd in de basisopleiding van de politiescholen.
6. Het NVP bepaalt dat aandacht voor het
kwalitatief verhoor van slachtoffer, getuigen en verdachten moet worden
geïntegreerd in de basisopleiding van de politiescholen.
7. Het NVP bepaalt dat de federale
gerechtelijke politie een voortgezette opleiding zeden moet krijgen. Het KIV
bepaalt bovendien dat de specifieke voortgezette opleiding ‘zedenmisdrijven’ in
alle politiescholen moet worden geïntegreerd.
8. DE KIV bepaalt dat een
onderzoeksnetwerk en permanentiesysteem voor verhoor van meerderjarige
slachtoffers van seksueel geweld moet worden uitgebouwd, die moet bestaan uit
politiemensen die de voortgezette opleiding seksueel geweld hebben gevolgd.
9. Het NAP bepaalt dat het gratis ter
beschikking stellen van vertalers aan slachtoffers moet worden geoptimaliseerd.
10. Het NAP bepaalt dat de rondzendbrief
audiovisueel gehoor moet worden geëvalueerd en aangepast waar nodig.
Mijnheer de minister, ik kijk uit naar uw antwoord. Als uw antwoord veel langer zou zijn dan de u toegestane tijd, mag u mij ook een uitgebreid document bezorgen.
14.02 Minister Pieter De Crem: Ik zal ingaan op uw voorstel en u de meer uitgebreide informatie bezorgen.
In het kader van de geïntegreerde aanpak en de integrale aanpak van intrafamiliaal en seksueel geweld zijn diverse initiatieven genomen, zowel op federaal vlak als op regionaal en interdepartementaal vlak.
Met het oog op het versterken van de kennis en de expertise van de geïntegreerde politie inzake seksueel geweld ten aanzien van meerderjarigen werd een "draaiboek zeden" verspreid. Hieraan gekoppeld werd een studiedag georganiseerd die door een duizendtal politiemensen werd bijgewoond.
De problematiek inzake intrafamiliaal en seksueel geweld en het kwaliteitsvol onthaal van de slachtoffers komen uitgebreid aan bod in de basisopleiding inspecteur van politie.
Er werd tevens een specifieke opleiding ontwikkeld, genaamd "Onthaal van slachtoffers van seksueel geweld". De problematiek van verkrachting en bewustmaking van de nood aan efficiënte en aangepaste slachtofferzorg komen daarbij vanzelfsprekend aan bod.
De verschillende politiescholen hebben zich echter niet beperkt tot deze opleiding om de problematiek te bespreken. Zo moet gewezen worden op alle opleidingen inzake slachtofferzorg die worden georganiseerd.
De geïntegreerde politie neemt deel aan een ketengerichte aanpak van intrafamiliaal en seksueel geweld, onder andere in de vorm van Family Justice Centers en de Zorgcentra na Seksueel Geweld. Momenteel zijn drie centra actief: in Gent, Brussel en Luik. De bedoeling is dat deze drie centra worden uitgebreid en dat er drie extra centra worden opgericht.
In deze centra zijn zedeninspecteurs actief die een gespecialiseerde opleiding gevolgd hebben voor de eerste opvang en in het bijzonder het verhoor van de slachtoffers van seksueel geweld. De centra beogen een kwalitatieve bejegening van de slachtoffers van zedenfeiten, met het oog op een daling van het dark number, waarover wij het in deze commissie reeds hebben gehad, en een betere verzameling van sporen van seksueel geweld.
Ten slotte is er een evaluatie gebeurd van de omzendbrief betreffende het audiovisueel verhoor van minderjarigen. Momenteel wordt de laatste hand gelegd aan een nieuwe omzendbrief die positieve lessen trekt uit de techniek van videoverhoor.
Dat is hetgeen ik u nu kan zeggen, het overige zal ik u schriftelijk bezorgen.
14.03 Stefaan Van Hecke (Ecolo-Groen): Mijnheer de voorzitter, mijnheer de minister, het moet een aandachtspunt blijven, want de problematiek is heel breed. Justitie heeft daarin een taak, maar ook de politie. Ik kijk uit naar een gedetailleerder antwoord dat mij zal toestaan om te bekijken hoever wij staan met de uitvoering van alle maatregelen die zijn aangekondigd in al die plannen.
Het incident is gesloten.
15 Question de Hervé Rigot à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La fin de la mission du commissariat central pour migrants en transit" (55002668C)
15 Vraag van Hervé Rigot aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "Het einde van de opdracht van het nationaal administratief centrum voor transmigratie" (55002668C)
15.01 Hervé Rigot (PS): Monsieur le ministre, il y a quelques semaines, vous nous appreniez que la collaboration entre la police fédérale et l’Office des étrangers concernant les migrants en transit avait été renforcée. Grâce à cette réorganisation, quarante places en centre fermé ont été libérées pour des personnes en séjour illégal qui commettent des délits, dont les transmigrants. Les quarante places en question avaient été supprimées à l'époque par Theo Francken et Jan Jambon pour transformer une partie du bâtiment en un commissariat dédié à la migration de transit. L’idée était alors de soulager les polices locales en centralisant la gestion des migrants arrêtés administrativement. Le dispositif du duo Francken-Jambon s’est avéré plus contraignant pour les zones de police, obligées d’acheminer les personnes arrêtées vers Steenokkerzeel. Une évaluation du gouvernement en affaires courantes, qui constate l’échec du dispositif, amène donc à opter pour des unités mobiles police fédérale/Office des étrangers qui devraient venir soutenir localement les zones de police concernées par la migration de transit.
Monsieur le ministre, cette évaluation s’est-elle menée en concertation avec les services de police locale, et plus particulièrement, des polices locales aujourd'hui concernées par la problématique de la transmigration?
J’entends que les polices locales ne doivent plus ramener les transmigrants à Steenookkerzeel. Quelles sont alors les solutions pour ces polices locales, démunies face aux transmigrants en détresse en cette période hivernale, et face aux citoyens des communes qui se mettent en danger pour aider les transmigrants ou refusent de subir les troubles d’ordre public causés par les transmigrants dormant dans la rue, sans conditions sanitaires minimales?
Vous avez reçu à ce titre un courrier de la commune de Waremme, commune où je suis notamment échevin. Nous sommes dans de grandes difficultés pour gérer les transmigrants qui transitent sur nos parkings, en espérant rejoindre Calais. D’autres communes rencontrent des problèmes similaires, notamment du côté de Barchon. Quel est le plan d’action pour les aider, outre ces quarante places en centre fermé? Quel est ce dispositif spécifique renforçant la collaboration entre les polices locales, la police fédérale et l'Office des étrangers? Pour quelle commune et à quel moment précis? Merci d'avance pour votre réponse qui intéressera certainement les citoyens de Waremme.
15.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur le député-échevin, l'évaluation du centre administratif des migrants est en effet menée en concertation avec tous les partenaires concernés. Une solution a été testée pendant six mois et s'est révélée suffisamment adaptée aux besoins d'assistance. La capacité libérée est dès lors mobilisée sur tout le territoire, en fonction de l'évolution du phénomène de la transmigration.
Pour votre parfaite information, le centre administratif des migrants n'était destiné qu'à un traitement centralisé. En effet, la police n'est ni un centre fermé ni un centre d'accueil. Les procédures d'orientation des personnes qui s'y trouvent sont inchangées. Les actions du mois de décembre consistaient en des opérations policières stimulées et coordonnées par le tandem formé par le gouverneur et le directeur-coordinateur (Dirco).
À ma demande particulière, les opérations ont été intensifiées, tandis qu'un volet judiciaire a systématiquement été ajouté. Ces actions de décembre dernier étaient adaptées à l'image réelle du phénomène dans les provinces. Le personnel policier nécessaire est toujours affecté par les polices locale et fédérale en fonction des opérations. En plus d'une assistance générale, la police fédérale peut également fournir un soutien spécifique tel qu'une équipe canine, une équipe MATTA (équipe mobile de traitement pour les transmigrants et demandeurs d'asile) pour aider au traitement des migrants interceptés, ou encore une observation aérienne.
15.03 Hervé Rigot (PS): Monsieur le ministre, j'entends que théoriquement, un panel d'actions a été déployé. Malheureusement, je regrette que cela ne se traduise pas sur le terrain. Je connais les difficultés, mais elles sont avant tout subies par les polices locales et les bourgmestres, qui doivent essayer d'apporter – et c'est essentiel – une réponse à la détresse humaine. À ce titre, je ne puis que féliciter tous les citoyens qui, aux portes de l'hiver, n'ont pas choisi le repli sur eux-mêmes, mais bien la solidarité à l'égard de ces transmigrants.
Un autre volet essentiel consiste à garantir la sécurité de tous. Or nous ne disposons pas des moyens nécessaires à la garantir aux camionneurs, aux transmigrants - en proie aux passeurs et aux trafiquants d'êtres humains -, ainsi qu'à nos concitoyens. Il est donc urgent d'apporter des réponses structurelles à cette situation dont je suis bien conscient, tout comme vous, qu'elle ne pourra pas être réglée uniquement par nous, puisqu'il s'agit d'un problème plus général.
C'est pourquoi je vous invite, monsieur le ministre, à coordonner les actions avec votre collègue Mme De Block afin d'élaborer des réponses adaptées, humaines et réalistes.
Het incident is gesloten.
16 Question de Vanessa Matz à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Le fonctionnement des CSIL-R" (55002672C)
16 Vraag van Vanessa Matz aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De werking van de LIVC-R's" (55002672C)
16.01 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le président, monsieur le ministre, la loi du 30 juillet 2018 sert de fondement légal à la création des cellules de sécurité intégrale locales en matière de radicalisme, d'extrémisme et de terrorisme (CSIL-R). Il s’agit de cellules de concertation au niveau local ayant pour but de prévenir des infractions terroristes.
Lors d’une séance de questions orales, vous m’indiquiez, le 17 octobre 2018, que nous disposions de 230 CSIL-R dans 339 communes en Belgique. Autrement dit, à l'époque, 146 communes n'en avaient pas encore (39 en Flandre et 107 en Wallonie), Bruxelles étant entièrement couverte ainsi que les neuf communes de la Communauté germanophone.
Eu égard au retour éventuel des combattants étrangers, il est crucial que chaque commune soit au moins préparée à d'éventuels problèmes.
Par ailleurs, il me revient que le ministre wallon des Pouvoirs locaux a indiqué, le 7 janvier dernier, au Parlement wallon, qu’il entend mettre potentiellement en place un cadre décrétal relatif à la prévention du radicalisme violent dans le cadre de la création et du fonctionnement des cellules de sécurité intégrale locales. Le précédent ministre wallon avait déjà déposé un projet de décret en ce sens, mais l’avis du Conseil d’État avait largement remis en cause la compétence régionale.
Monsieur le ministre, le nombre de ces cellules a-t-il évolué entre-temps? Comment se passe la coopération entre les différentes composantes de ces cellules? Avez-vous reçu des critiques à ce sujet? Avez-vous été contacté par le ministre wallon des Pouvoirs locaux à propos de la mise en place d’un cadre décrétal wallon impactant directement ou indirectement le fonctionnement de ces cellules? Que pensez-vous de cette initiative? S’il ne vous a pas contacté, comptez-vous prendre contact avec votre homologue wallon? Estimez-vous que les Régions sont habilitées à légiférer dans le cadre de la création, du fonctionnement et de l’organisation des CSIL-R? L’accord de négociation avec les entités a-t-il abouti?
16.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur le président, chère collègue Matz, le chiffre des cellules de sécurité intégrale locales en matière de radicalisme, d'extrémisme et de terrorisme a évolué depuis la dernière fois que vous avez posé la question. En effet, on compte à présent 418 communes pourvues d'une telle cellule dont 19 à Bruxelles qui est intégralement couverte, 252 en Flandre et 147 en Wallonie.
Il faut constater que le cadre de travail de chaque intervenant au sein de cette cellule doit encore être précisé. Du fait que plusieurs de ces intervenants relèvent d'autres niveaux de pouvoir que celui du gouvernement fédéral, il est important d'aboutir à l'accord de coopération. L'aboutissement revient cependant ici aux entités fédérées qui doivent valider le texte élaboré en commun.
En ce qui concerne le fonctionnement des centres, la bonne volonté des participants est indéniable, mais le processus des centres suppose la confiance et la définition claire des rôles de chacun.
La direction générale Sécurité et Prévention se rend régulièrement auprès des communes demandeuses pour les aider à mettre en œuvre les centres elles-mêmes. En outre, l'OCAM a diffusé, fin décembre 2019, un vade-mecum sur ces centres reprenant les principes généraux de fonctionnement. Enfin, la direction générale Sécurité et Prévention procèdera cette année à une évaluation du processus de ces centres et analysera plus précisément les interactions entre les partenaires au sein desdites cellules.
Vous me demandez si le ministre wallon des Pouvoirs locaux a déjà pris langue avec moi. J'ai rencontré M. Dermagne mais je n'ai pas eu l'occasion de lui parler de cette problématique car d'autres sujets devaient être traités. Pour autant, je suis informé de son intervention. Mes services sont prêts à apporter leur assistance et expérience si nécessaire.
L'initiative wallonne me semble pertinente. Une telle initiative décrétale permettra certainement d'améliorer le fonctionnement de ces centres. Néanmoins, ce projet de décret ne doit pas se substituer à l'accord de coopération que j'évoquais plus avant.
Il me semble que les deux aspects, l'initiative décrétale et l'accord de coopération, sont utiles pour atteindre un fonctionnement optimal de ces centres. Nous agissons ici dans le cadre des compétences partagées. Une clarification de la coopération attendue de chacun des niveaux de pouvoir et des partenaires impliqués est hautement souhaitable.
16.03 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le ministre, je vous remercie pour votre réponse.
S'il est effectivement primordial que ces cellules voient leur jour, et que leur fonctionnement soit clarifié avec exactitude, il n'empêche qu'il faudra être particulièrement attentif par rapport au dépassement de compétences. En effet, le décret précédent avait été largement remis en cause par le Conseil d'État sur la répartition des compéences; il remettait en cause la compétence régionale pour ce faire.
Comme vous le dites, nous nous situons dans le cadre des compétences partagées. L'accord de coopération et ce décret sont deux éléments essentiels, mais ils doivent chacun rester dans leur rôle.
Het incident is gesloten.
17 Question de Vanessa Matz à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Le développement d’une stratégie nationale de lutte contre le radicalisme violent" (55002673C)
17 Vraag van Vanessa Matz aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "Het uitwerken van een nationale strategie ter bestrijding van gewelddadig radicalisme" (55002673C)
17.01 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le ministre, une approche transversale de la lutte contre le radicalisme permet un large engagement et la mobilisation d'un maximum de moyens à différents niveaux de pouvoir. Ceci fait dès lors partie intégrante du changement de culture et de l'approche globale qu’il est nécessaire d'adopter dans la lutte contre le phénomène de radicaisation.
Le 6 janvier dernier, le ministre-président wallon indiquait en commission du Parlement wallon avoir "écrit au ministre fédéral de l'Intérieur pour que les actions wallonnes s'inscrivent dans une stratégie nationale de lutte contre le radicalisme violent et que les mesures qui seraient prises soient réellement utiles aux différents services chargés de cette lutte."
Monsieur le ministre, avez-vous reçu ce courrier du ministre-président wallon? Quelles demandes contenait ce courrier? Qu'avez-vous répondu? Comptez-vous élaborer une stratégie nationale de lutte contre le radicalisme violent, comme le demande le ministre-président wallon? Où en est-on au niveau d’une éventuelle adaptation du Plan Radicalisme (Plan R) au niveau fédéral?
17.02 Pieter De Crem, ministre: Madame Matz, ce courrier m'est parvenu le 6 janvier 2020. Il est à l'examen auprès de mes services, notamment en concertation avec l'OCAM. Une réponse sera fournie dans les meilleurs délais.
La stratégie nationale de lutte contre le radicalisme violent existe déjà. Elle est notamment reprise dans la note cadre de sécurité intégrale de juin 2016 et est toujours valable.
En outre, depuis 2015, la Belgique a adopté une approche multidisciplinaire pour lutter contre l'extrémisme et le terrorisme, résumée dans le Plan Radicalisme. Depuis lors, les entités fédérées participent à la national task force, organe stratégique du Plan R, et à certains groupes de travail nationaux.
L'OCAM coordonne ce cadre et organise très régulièrement des réunions entre les différents services fédéraux et les entités fédérées pour assurer un flux d'informations optimal. Une mise à jour du Plan R est en cours et il va de soi qu'étant donné l'approche multidisciplinaire utilisée pour lutter contre l'extrémisme et le terrorisme, tous les acteurs, en ce compris les entités fédérées, sont appelés à participer à cette mise à jour.
17.03 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le ministre, je vous remercie. Il est clair que la lutte contre le terrorisme et le radicalisme fait partie d'une stratégie globale à laquelle chaque entité doit apporter sa contribution.
Het incident is gesloten.
18 Question de Vanessa Matz à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La tutelle sur les zones de secours" (55002674C)
18 Vraag van Vanessa Matz aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De voogdij over de hulpverleningszones" (55002674C)
18.01 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le ministre, je vais encore vous ennuyer avec une question sur la tutelle. Le 7 janvier dernier, le ministre wallon des Pouvoirs locaux, Pierre-Yves Dermagne, déclarait en commission parlementaire du Parlement wallon qu’il comptait inviter le gouvernement wallon à "se positionner sur l'exercice de la tutelle sur les zones de secours et sur la responsabilité que les communes et les provinces devront assumer à l'avenir dans la gestion de ces zones".
Le ministre wallon justifie sa volonté de soumettre les zones de secours à une tutelle administrative régionale dans la mesure où, dit-il, "on est aujourd'hui dans un angle mort juridique au niveau de la tutelle, qui pose problème à l'ensemble des intervenants puisque les responsabilités des uns et des autres ne sont pas claires".
Monsieur le ministre, l’article 6, §1er, VIII, 8° de la loi spéciale de réformes institutionnelles du 8 août 1980 exclut du champ de compétence régionale "la tutelle spécifique en matière de lutte contre l'incendie, organisée par la loi". Les travaux parlementaires de 2001 relatifs au projet de loi spéciale portant transfert de diverses compétences aux régions et communautés conirme la seule compétence fédérale.
Le ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration précisait ainsi le 22 juin 2001 en commission de la Chambre que "la protection civile continue également à relever de la compétence fédérale, étant donné que les services d’incendie demeurent fédéraux". Le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères ne disait pas l’inverse, le 23 mai 2001 en commission du Sénat, en affirmant que "la protection civile continue également à relever de la compétence fédérale, étant donné que les services d’incendie demeurent fédéraux".
L’article 7 de la loi spéciale du 8 août 1980 transfère par ailleurs aux Régions la compétence de tutelle sur un certain nombre d’organismes locaux, mais pas sur les zones de secours. Les Régions sont-elles compétentes pour imposer une quelconque forme de tutelle administrative sur les zones? Si oui, quelle forme ce type de tutelle administrative pourrait-elle prendre? Si une telle tutelle administrative n’est pas légalement possible, comptez-vous en informer le ministre wallon des Pouvoirs locaux?
18.02 Pieter De Crem, ministre: Chère collègue, la tutelle sur les Pouvoirs locaux est définie dans l'article 7 de la loi spéciale de réforme institutionnelle d'août 1980, qui distingue la tutelle ordinaire de la tutelle spécifique. La tutelle ordinaire sur les Pouvoirs locaux est exercée par les Régions. Par ailleurs, comme vous le signalez, l'article 6 de la même loi spéciale exclut du champ de compétence régionale la tutelle spécifique en matière de lutte contre l'incendie organisée par la loi.
La loi du 15 mai 2007 sur la sécurité civile organise une tutelle spécifique fédérale limitée au respect des normes édictées dans cette même loi et dans ses arrêtés d'exécution, ainsi que dans la loi du 19 avril 2014 relative au temps de travail du personnel opérationnel des zones de secours.
Dans son avis sur le projet de loi, devenu la loi du 15 mai 2007, la section de législation du Conseil d'État a estimé de manière très claire que "la Région reste toutefois compétente pour exercer la tutelle ordinaire, d'une part sur les actes non expressément visés par la tutelle spécifique et, d'autre part, pour contrôler que les actes soumis à cette tutelle spécifique ne soient pas contraire à d'autres lois ou à d'autres aspects de l'intérêt général que ceux pour lesquels la tutelle spécifique a été instituée".
La section de législation du Conseil d'État a considéré que les zones de secours, comme les zones de police pluricommunales, peuvent être qualifiées d'institutions communales au sens de l'article 162 de la Constitution et qu'elles sont donc soumises obligatoirement à la tutelle ordinaire de légalité et de respect de l'intérêt général.
Si les Régions sont indéniablement compétentes pour exercer la tutelle ordinaire sur les zones de secours, encore faut-il qu'elles en organisent l'exercice. En Flandre, le décret du 3 juin 2016 a modifié le décret communal afin d'y ajouter une tutelle ordinaire sur les zones de secours. La Communauté germanophone, elle, par un décret du 2 mars 2015, a ajouté les zones de secours dans son décret du 20 décembre 2004 organisant la tutelle administrative ordinaire sur les communes de la région de langue allemande. Seule la Région wallonne n'a pas encore organisé l'exercice de sa tutelle ordinaire sur les zones de secours.
18.03 Vanessa Matz (cdH): Monsieur le ministre, si je comprends bien, le Parlement wallon doit adopter un décret pour organiser cette tutelle. Il ne peut pas l'exercer d'office mais il faut un décret pour pouvoir l'organiser. Je suppose donc que les autorités wallonnes passeront par ce texte décrétal avant d'organiser une quelconque tutelle sur les zones de secours.
Het incident is gesloten.
19 Question de Josy Arens à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La réaction de l’État fédéral face à l’action en justice introduite par la zone de secours NAGE" (55002693C)
19 Vraag van Josy Arens aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De reactie van de federale Staat op de rechtsvordering van de hulpverleningszone NAGE" (55002693C)
19.01 Josy Arens (cdH): Le financement des zones de secours est fixé par l’article 67 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile. Ledit article indique ce qui suit: "Aussi longtemps que le ratio entre les moyens des autorités communales et fédérale prévus en application de la loi, n'est pas égal à un, les communes d'une zone ne devront pas, ensemble, contribuer davantage en termes réels que leur apport actuel. Le roi détermine, par arrêté délibéré en Conseil des ministres, après avoir entendu les représentants des villes et communes, ce ratio au 31 décembre 2007 ainsi que les postes des revenus et des dépenses qui entrent en ligne de compte pour calculer ce ratio."
Il me revient que, faute d’arrêté royal, la zone de secours NAGE a introduit un recours contre l’Etat fédéral pour avoir manqué à ses obligations légales. Si tel est le cas, comment l’État fédéral a-t-il l’intention de répondre à ce recours? Où en est l’état d’avancement de l’élaboration de cet arrêté royal? Votre administration est-elle en train d’y travailler? Quelles sont les pistes de réflexion? Vous comprenez, monsieur le ministre, que je suis fortement intéressé par cette question pour la bonne et simple raison qu'il s'agit du financement des zones de secours et derrière cela les moyens budgétaires de nos communes.
19.02 Pieter De Crem, ministre: Je peux vous confirmer que les communes formant la zone de secours NAGE qui assure les services de secours pour les communes d'Andenne, Assesse, Éghezeée, Fernelmont, Gembloux, Gèves, La Bruyère, Namur, Ohey et Profondeville ont introduit un recours à l'encontre de l'état fédéral pour défaut d'exécution de l'article 67, alinéa 2 de la loi du 15 mai 2007 relative à la sécurité civile. La citation a été déposée le 8 juillet 2019 devant le tribunal de première instance de Namur.
Néanmoins, la procédure judiciaire étant toujours en cours, je ne peux me prononcer davantage sur ce dossier. J'attendrai le résultat des décisions de la justice.
19.03 Josy Arens (cdH): Je comprends votre réponse, monsieur le ministre, mais effectivement, étant en affaires courantes, j'aurais souhaité malgré tout savoir si le gouvernement a l'intention d'élaborer cet arrêté royal ou pas. Je n'irai pas plus loin de ce fait courantes, mais j'attends avec impatience le nouveau gouvernement pour que ce dossier soit mis sur la table.
19.04 Pieter De Crem, ministre: Il est cependant difficile de questionner un gouvernement sur ses intentions et ce l'est d'autant plus lorsqu'il est en affaires courantes.
19.05 Josy Arens (cdH): Je précise qu'en l'occurrence, il y a une absence d'arrêté royal qui aurait dû être pris en 2007.
19.06 Pieter De Crem, ministre: Oui, en effet!
Het incident is gesloten.
20 Question de Josy Arens à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La hausse du budget communal dans le financement de la zone de secours du Luxembourg" (55002694C)
20 Vraag van Josy Arens aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De stijgende kosten voor de gemeenten voor de financiering van de hulpverleningszone Luxembourg" (55002694C)
20.01 Josy Arens (cdH): Monsieur le ministre, permettez-moi de faire le relais des pouvoirs locaux. Le fédéral prend trop souvent des décisions qui engendrent un lourd tribut pour les pouvoirs publics. En matière de sécurité civile, l’impact financier sur le budget des pouvoirs locaux est chaque année plus important. À titre illustratif, le budget communal dans le financement de la zone de secours du Luxembourg connaît une hausse de 15 % et ce, malgré une gestion en bon père de famille de la zone. Il s’agit d’une hausse importante qui peut s’expliquer par l’addition de différents facteurs également cités lors des auditions relatives à l’évaluation de la réforme de la sécurité civile en commission de l’Intérieur. Il s’agit de manière non exhaustive de la suppression de la caserne de Libramont, de la mise en œuvre de l’aide adéquate la plus rapide, du coût du personnel, de la réforme de l’AMU ainsi que de la mise en place d’une administration.
Monsieur le ministre, quelles nouvelles mesures le fédéral pourrait-il adopter afin de diminuer le coût du financement pour les communes? Vous aviez parlé en commission d’une modification des règles de l’aide adéquate la plus rapide. Qu’en est-il? Il est essentiel désormais que le fédéral adopte des mesures visant à réduire la pression financière sur nos pouvoirs locaux.
20.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur Arens, la modification de l'arrêté royal traitant de l'aide adéquate la plus rapide que vous évoquez, n'a pas pour objectif de faire des économies. Les modifications proposées par le groupe de travail ad hoc constitué au sein de la commission d'accompagnement de la réforme de la sécurité civile, ont pour but une meilleure adéquation entre les moyens et les besoins.
En ce qui concerne le second volet de votre question, je vous propose de me l'adresser sous forme écrite étant donné la nature quantitative des chiffres demandés et vu que l'analyse nécessaire par mes services dans un délai particulièrement court n'était pas possible.
20.03 Josy Arens (cdH): Je remercie le ministre pour sa réponse. Je ne manquerai pas de lui adresser immédiatement la question écrite.
Het incident is gesloten.
21 Question de Josy Arens à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "Le manque d’effectifs de la zone de police Arlon-Attert-Habay-Martelange" (55002695C)
21 Vraag van Josy Arens aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "Het personeelstekort in de politiezone Arlon-Attert-Habay-Martelange" (55002695C)
21.01 Josy Arens (cdH): Monsieur le président, monsieur le ministre, la zone de police Arlon-Attert-Habay-Martelange se trouve très souvent sur la corde raide, par manque d’effectifs.
La réalité de terrain à la Saint-Sylvestre à Arlon a démontré des lacunes en l’absence de personnel suffisant. Pour rappel, quinze policiers ont dû prester seize heures d’affilée pour déloger une centaine de fêtards sans pouvoir s’appuyer sur la police fédérale qui était déjà sollicitée dans les grandes villes.
Ce manque d’effectifs s’expliquerait pour les raisons suivantes. Tout d'abord, la norme KUL ne tient pas compte de la réalité du terrain pour fixer le nombre d’effectifs, celui-ci étant ramené à 95,5 au lieu de 127. Ensuite, les maladies, les absences et le travail à temps réduit ne permettent pas de mobiliser la totalité théorique des effectifs. Par ailleurs, la procédure de recrutement et, plus particulièrement, la durée de la formation retardent l’engagement des recrues. Enfin, l’évaluation de la loi optimalisation de la police fédérale a montré qu'à cause du manque d’effectifs à l'échelle fédérale, les zones de police ne pouvaient pas s’appuyer sur la police fédérale, mais qu'elles devaient également lui venir en aide.
Monsieur le ministre, je tire la sonnette d’alarme. Le manque d’effectifs devrait être comblé afin de garantir la sécurité de nos concitoyens dans l’ensemble du pays et, plus particulièrement, dans cette zone frontalière qui est la mienne. Dans cette perspective, quelles solutions envisagez-vous pour augmenter la sécurité dans cette zone? Quelles nouvelles mesures comptez-vous prendre pour qu'elle soit garantie sur tout le territoire?
21.02 Pieter De Crem, ministre: Monsieur le président, monsieur Arens, toutes les zones de police sont interrogées chaque début d'année par la direction du personnel de la police fédérale quant à leurs besoins en personnel opérationnel. Elles doivent indiquer si elles souhaitent maintenir, augmenter ou réduire le cadre du personnel. Les informations recueillies sont intégrées dans le plan de recrutement de la police fédérale.
Ensuite, les zones de police peuvent ouvrir des places pour des membres opérationnels et CALog cinq fois par an. Chaque aspirant – inspecteur, inspecteur principal et commissaire – peut également déjà participer au cycle de mobilité en cours avant la fin de sa formation et être nommé dans la zone de police après l'obtention de son diplôme. Les zones peuvent ouvrir des postes pour les inspecteurs dans le cadre de la mobilité aspirant, si elles n'ont pas trouvé de candidat adéquat lors du cycle de mobilité classique. Les aspirants inspecteurs peuvent postuler dans la mobilité aspirant avant d'y être nommés dès qu'ils auront obtenu leur diplôme dans une zone de police.
À côté de la mobilité aspirant, il existe également la possibilité pour une zone de police d'effectuer le recrutement direct d'un candidat inspecteur avant même qu'il ne commence sa formation. Après l'obtention de son diplôme, il est immédiatement nommé dans la zone de police.
Diverses initiatives sont prises au sein du service Recrutement et Sélection de la direction du personnel de la police fédérale pour augmenter le nombre de candidats. Tout d'abord, des fast track – que vous connaissez – sont organisés. Une telle sélection a eu lieu en juin dernier pour la zone de police Arlon-Attert-Habay-Martelange. Le besoin initial qui avait été exprimé requérait cinq engagements. Onze lauréats ont finalement réussi la procédure de sélection. Un nouveau fast track pour la même zone est déjà prévu pour cette année.
Ensuite, il y a le renforcement de la collaboration entre les zones de police locale et les services de la police fédérale pour faire du recrutement une responsabilité partagée, par exemple, en investissant ensemble dans des sessions d'information ou dans des journées portes ouvertes. Ces événements sont également l'occasion d'obtenir une explication et d'engager un dialogue avec les policiers sur le terrain sur les expériences quotidiennes dans les zones de police. Enfin, il s'agit d'investir dans d'autres canaux de recrutement et de positionner la police comme un employeur attractif.
21.03 Josy Arens (cdH): Monsieur le ministre, je vous remercie pour votre réponse tout en vous faisant remarquer qu'il n'est pas évident de trouver beaucoup de candidats dans une région où la plupart des travailleurs traversent la frontière pour aller travailler au Grand-Duché de Luxembourg où les rémunérations et les conditions de travail sont souvent plus intéressantes.
L'incident est clos.
De voorzitter: Vraag nr. 55002174C van de heer Flahaut wordt uitgesteld.
Vraag nr. 55002703C van de heer Thiébaut wordt omgezet in een schriftelijke vraag.
22 Vraag van Gaby Colebunders aan Pieter De Crem (Veiligheid en Binnenlandse Zaken) over "De privatisering van snelheidscontroles" (55002710C)
22 Question de Gaby Colebunders à Pieter De Crem (Sécurité et Intérieur) sur "La privatisation des contrôles de vitesse" (55002710C)
22.01 Gaby Colebunders (PVDA-PTB): Mijnheer de minister, recent raadde Vias aan de snelheidscontroles te privatiseren. U deelde mee dat u die aanbeveling wil meenemen en onderzoeken.
Ten eerste, de vakbonden spraken zich reeds in 2015 tijdens een hoorzitting uit tegen de privatisering van die specifieke taak. Een privatisering zou volgens hen tot kwaliteitsverlies leiden, een winstmotief tot doel maken en bovendien nadelig zijn voor de arbeidsomstandigheden. Vindt u die argumenten niet meer van toepassing? Overlegt u met de sociale partners vooraleer u dergelijke uitspraken doet?
Ten tweede, het debat over de privatisering betreft momenteel vooral administratieve politietaken. Vindt u niet dat het de doelstelling moet zijn om in elk geval zoveel mogelijk operationele taken in handen van de politie te houden? Kunt u uw visie geven op de privatisering van operationele politietaken?
Ten derde, het doel van de maatregel zou zijn dat er meer middelen zouden vrijkomen voor alcoholcontroles. Vandaag klagen de politievakbonden van de wegpolitie echter vooral over de tijd die zij besteden aan andere taken. Hoe denkt u te kunnen garanderen dat de privatisering van de snelheidscontroles een positieve invloed zal hebben op het aantal alcoholcontroles?
Ten vierde, het is alom geweten dat de politie al langer kampt met een tekort aan personeel en middelen. Dat tekort lijkt te wegen op het kerntakendebat. Moeten snelheidscontroles volgens u in elk geval door de private sector worden gedaan of moet een privatiseringsmaatregel worden gezien in het licht van het personeelstekort?
Ten slotte, als het personeelstekort de voornaamste beweegreden zou zijn voor privatisering, zou het dan niet beter zijn om dat op te lossen, vooraleer u taken uitbesteedt aan de privésector?
22.02 Minister Pieter De Crem: Mijnheer Colebunders, de politiediensten hebben niet stilgezeten om samen met andere departementen mogelijke oplossingen voor het probleem van de snelheidsovertredingen te bekijken, uit te dokteren en in de praktijk om te zetten. Zo heeft mijn collega, de minister van Justitie, in 2016 het project Cross-Border Enforcement opgestart, met een doorgedreven optimalisering van het administratief proces gekoppeld aan de vaststelling van de snelheidsovertredingen. De taken van de politie beperken zich hierdoor tot het vaststellen van de overtredingen en de identificatie van de overtreder. Het project Cross-Border Enforcement impliceert ook een doorgedreven automatisering, een callcenter en een website voor de overtreder.
Bovendien verwerken de gewestelijke verwerkingscentra het grootste deel van de snelheidsovertredingen. De hoorzittingen van 2015, waarnaar u verwijst, dateren van vóór het optimalisatieproces.
De GVC's gaan nu reeds hun tiende jaar in en de opgebouwde ervaring heeft geleid tot meer effectiviteit en efficiëntie.
In die context en met de bekende uitbreiding van de snelheidshandhavingsinstallaties is er bovendien nieuwe software in ontwikkeling die beter en sneller overtredingen kan afhandelen.
Wij mogen toch niet vergeten dat er bij de vaststelling van snelheidsovertredingen ook gerechtelijke feiten aan het licht komen waarbij politionele databanken moeten worden geraadpleegd en navolgende gerechtelijke daden moeten worden gesteld, waarvoor de bevoegdheid enkel bij de politiemensen ligt.
De capaciteit die vrijkomt door administratief werk uit te besteden, kan uiteraard ook ten voordele van de operationele taken worden aangewend. Het bestrijden van alcohol in het verkeer blijft daarbij uiteraard een permanent aandachtspunt.
Een keuze voor privatisering mag volgens mij niet gedreven zijn door een eventueel tijdelijk personeelstekort, maar moet goed overwogen worden in functie van de vraag wie welke verantwoordelijkheden draagt. Ik ben er zeker voorstander van constructief te bekijken welke andere partners de politiediensten kunnen ondersteunen in de middelen of de wijze waarop zij hun wettelijke taken kunnen uitvoeren. De modaliteiten, het wettelijk kader en de voorwaarden moeten daarbij steeds grondig onderzocht worden.
Ik meen dat wij daarvoor het nodige wetgevend werk zullen moeten doen. Het gaat effectief om het op een andere wijze uitoefenen van bepaalde taken die men gemeenzaam politietaken zou kunnen noemen.
22.03 Gaby Colebunders (PVDA-PTB): Dank u wel, mijnheer de minister. Wij zijn het al over één ding eens: de reden om te privatiseren, mag niet het personeelstekort zijn. Ik meen dat het heel duidelijk is dat wij dat eerst moeten aanpakken. Hoe wij dat moeten doen, daar willen wij net als u oplossingen voor zoeken.
Wij hebben ervaring genoeg met privatiseringen. Op termijn kunnen die echt kwaliteitsverlies van de job met zich brengen. Later kunnen er dan ook discussies komen op het vlak van onder andere de lonen.
Op lange termijn stellen wij ons toch wel vragen over de privatisering van bepaalde taken. Volgens ons behoren snelheidscontroles tot de kerntaken die bij de politie moeten blijven en mogen ze geen bron van winstbejag vormen.
Het incident is gesloten.
L'incident est clos.
De voorzitter: De heer Vanden Burre is niet aanwezig. Zijn vraag nr. 55002721C vervalt. De heer Verduyckt is ook niet aanwezig. Zijn vraag nr. 55002722C vervalt eveneens.
De openbare commissievergadering wordt gesloten om 12.04 uur.
La réunion publique de commission est levée à 12 h 04.