Bulletin n° : B063 - Question et réponse écrite n° : 0361 - Législature : 53

La médiatisation d'une succession de faits divers de vols de carburant et de mazout, notamment au sein d'établissements scolaires ou encore auprès d'entreprises, semble témoigner d'une hausse de ce type de criminalité. Le siphonage des cuves à mazout n'est pas un phénomène neuf. Ainsi, la Fédération belge des négociants en combustibles et carburants parle même d'un "sport ancien". Bien que le Hainaut fût auparavant la principale province touchée, des cas sont aujourd'hui répertoriés à travers toutes les régions du pays. Le Brabant wallon semble être une nouvelle zone privilégiée par les malfrats. Ce sentiment de recrudescence serait lié à un renchérissement des produits pétroliers poussant de nouvelles personnes à commettre ce type de délits. 1. Disposez-vous de chiffres concernant une éventuelle augmentation des vols constatés en la matière? 2. Confirmez-vous ce sentiment de hausse quant à ce genre de criminalité? 3. Quelles mesures peuvent être prises pour lutter contre ce phénomène?

1. et 2. Le tableau ci-dessous contient le nombre de faits de vol de mazout, commis pendant les années 2006-2011. Des chiffres pour l'année 2012 ne sont pas encore disponibles. La source de ces données est la Banque de données nationale générale (BNG) de la police intégrée (date de clôture: le 27 avril 2012). Sur la base de ces chiffres, on ne constate ni de hausse ni de baisse spectaculaire de ce type de criminalité au cours des trois dernières années. 3. Une mesure de prévention mécanique peut être prise pour lutter contre ce phénomène. Ainsi, les cuves à mazout peuvent être équipées d'un bouchon verrouillable (semi-cylindrique) pour tuyaux de mazout. Les citoyens ou responsables de bâtiments publics peuvent ainsi facilement sécuriser leur cuve au moyen de ce matériel et empêcher l'accès au combustible.