Bulletin n° : B062 - Question et réponse écrite n° : 0968 - Législature : 54

Le suicide est un phénomène de société et le personnel des chemins de fer n'y échappe pas. Il se pourrait que des événements liés au travail jouent également un rôle dans ce phénomène. L'évolution du nombre de suicides parmi le personnel de la SNCB et d'Infrabel fournit peut-être une image de la façon dont ce personnel se sent par rapport à son travail et de manière générale. Il est important que le personnel se sente bien sur son lieu de travail. D'après Jobat, les machinistes appartiennent à l'une des catégories de fonctions les plus exposées au risque de suicide. 1. Combien de travailleurs de la SNCB et d'Infrabel ont-ils respectivement mis fin à leurs jours entre 2013 et 2015 ? 2. Certains de ces suicides étaient-ils liés à des causes professionnelles? Dans l'affirmative, de combien de suicides s'agissait-il et quelles en étaient les causes (présumées)? 3. Des suicides ont-ils été commis pendant les heures de service?

Un employeur n'est généralement pas informé des circonstances du décès de son employé. Cette matière appartient à la sphère privée. Aucune attestation médicale officielle des causes du décès d'agents en activité n'est transmise à HR Rail. Il n'y a dès lors aucun enregistrement de la cause du décès. Les Chemins de fer belges n'ont pas non plus connaissance que le suicide d'agents en activité constituerait un phénomène croissant ou une situation problématique.