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Bulletin n° : B116 - Question et réponse écrite n° : 1460 - Législature : 54


Auteur Philippe Blanchart, PS (01288)
Département Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique
Sous-département Affaires sociales et Santé publique
Titre Bore-out.
Date de dépôt16/03/2017
Langue F
Publication question     B116
Date publication 05/05/2017, 20162017
Date de délai24/04/2017

 
Question

Une nouvelle maladie, qui existait déjà, commence à faire son apparition dans l'opinion publique dans le monde du travail: le bore-out, le syndrome d'épuisement professionnel par l'ennui. À l'inverse du burn-out pour lequel le travail est synonyme de surinvestissement, de stress, de harcèlement et de pression, dans le cas du bore-out, le travail n'est plus qu'une source d'inactivité et d'ennui. Ce syndrome touche les salariés qui n'ont strictement rien à faire au sein du poste qu'ils occupent, ils perdent le sens du travail, perdent toute confiance en soi, se déqualifient et deviennent finalement inemployables. Les conséquences peuvent être des pathologies mentales et physiques dont la dépression grave, mais également le risque accru de contracter des maladies cardiovasculaires. La différence avec le burn-out est que ce sujet est encore tabou, et que les personnes touchées par ce syndrome ont difficile d'en parler, remplis par la honte et la culpabilité, dans notre société ou la suractivité est valorisée et ou le chômage atteint des sommets. Ce qui est étonnant, c'est que même si l'ennui au travail est difficile à cerner et quantifier, il est loin d'être marginal. Il touche principalement le secteur tertiaire et la fonction publique. Comme pour le phénomène du burn-out, les problèmes de santé liés au travail sont une réalité que nous ne pouvons ignorer. 1. Il apparaîtrait qu'en France plus de 30 % des personnes seraient touchées par ce phénomène, qu'en est-il en Belgique? 2. Des études sont-elles financées par le gouvernement pour en apprendre davantage? 3. Pouvez-vous nous en apprendre davantage sur les symptômes et les comportements liés à ce syndrome? 4. Quelles sont les initiatives prises ou qui vont être prises pour faire face à ce phénomène? 5. Des structures et campagnes de sensibilisation vont-elles être mises en place afin d'aider ces personnes à s'exprimer et dénoncer leur situation? 6. Avant d'envisager, comme pour le cas du burn-out, de reconnaître ce syndrome comme maladie professionnelle, quels sont les recours pour les travailleurs?


 
Statut 1 réponse normale - normaal antwoord
Publication réponse     B130
Date publication 11/09/2017, 20162017
Réponse

Mes services ne disposent pas de ce type de chiffres. Le Burn-out, comme le Bore-out sont, actuellement, reconnus comme diagnostics. Cette matière dépasse mes compétences comme ministre de la Santé publique, car ceci ressort du domaine "Bien-être au travail" qui est de la compétence du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Vous pouvez adresser vos questions au ministre compétent en la matière.

 
Descripteurs EurovocPOLITIQUE DE LA SANTE | SATISFACTION AU TRAVAIL | TRAVAIL | SANTE MENTALE