Bulletin n° : B123 - Question et réponse écrite n° : 1604 - Législature : 54
Auteur | Nathalie Muylle, CD&V (01130) |
Département | Ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, et de l'Asile et la Migration |
Sous-département | Aff soc, Santé, Asile et Migration |
Titre | Le rapport sur la psychiatrie (QO 16959). |
Date de dépôt | 17/05/2017 |
Langue | N |
Publication question |
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Date publication | 27/06/2017, 20162017 |
Statut question | Caduque |
Date de délai | 24/05/2019 |
Question |
Les rapports sur la psychiatrie publiés récemment dans les journaux révèlent qu'il subsiste de nombreux problèmes à résoudre dans le domaine des soins de santé mentale en Belgique. Que la qualité de ces soins soit évaluée et rendue publique constitue une évolution positive. La presse doit, à cet égard, jouer son rôle de lanceur d'alerte. Pour notre groupe, il va de soi que disposer de lits et d'hôpitaux psychiatriques ne représente aucun gage de qualité des soins psychiatriques. C'est pourquoi il a été jugé préférable de réduire le nombre de lits et d'élargir l'offre de soins mobiles. Ces initiatives ont également été abordées dans les journaux. Cette psychiatrie mobile, fournie à domicile, est très appréciée et évite souvent aux personnes de passer par l'hospitalisation. Le rapport indique qu'en 2014, 5 477 personnes étaient répertoriées pour des soins de crise. Finalement, seulement 14,8 % de ces personnes ont effectivement été internées. Les soins mobiles de longue durée à domicile permettent également de réduire le nombre de patients qui doivent être hospitalisés. Dans notre pays, un citoyen sur quatre est confronté dans sa vie à des problèmes de santé mentale. Il importe, pour chacun d'entre nous, que les soins de santé mentale soient débarrassés des préjugés et de la stigmatisation. Pour notre groupe, des soins de santé mentale de qualité impliquent que la psychiatrie soit mise en place à temps, financièrement abordable et aisément accessible, et qu'elle associe le patient au processus en tant que partenaire à part entière. Nous estimons qu'il est plus que temps de poursuivre sur la voie empruntée et de continuer à moderniser la psychiatrie. 1. Tout en étant bien consciente que la qualité des soins est une responsabilité partagée par les entités fédérées et l'autorité fédérale et que mesurer la qualité de la santé mentale n'est pas toujours chose aisée, j'aurais souhaité connaître l'état d'avancement du cadre fédéral scientifiquement étayé. 2. La série d'articles publiés a également évoqué l'intérêt d'une fonction psychologique de première ligne. Qu'en est-il du dossier de remboursement des soins psychologiques? Les résultats de l'étude du KCE ont-ils été exploités? Cet exercice doit-il encore débuter durant cette législature? La fonction de première ligne ne pourrait-elle pas faire office de préfiguration à cet égard? 3. L'étude a également mis en évidence une plus grande satisfaction procurée par les soins psychologiques mobiles. Quel est aujourd'hui l'état d'avancement du développement des équipes mobiles, sachant que les dernières lacunes ont été comblées? L'équipe reste-t-elle encore trop peu occupée dans certaines zones des Régions ou dans certaines des cinq fonctions? Est-il question d'une stratégie claire d'élargissement au sein même des Régions? 4. Malgré l'arrêté instaurant un moratoire, il demeure possibble de reconvertir des lits en psychiatrie (lits K, lits A, équipes mobiles). Je sais que vous vous concertez avec les Régions à cet égard. Dans le cadre de cette reconversion, certaines priorités ont-elles été définies? Quand un premier arrêté royal sera-t-il promulgué afin d'apporter des solutions à ces problèmes? |
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