La Chambre en exil: reproductions de pièces d'archives

À l'occasion du centième anniversaire de la réunion de l' 'Assemblée amicale' à Sainte-Adresse, nous publions des reproductions fac-similés de pièces d'archives concernant la Chambre en exil. Il s'agit de documents qui sont normalement rendus publics mais qui, pendant la Première Guerre mondiale, ont été tenus secrets.
Il y a tout d'abord des   questions écrites des députés et sénateurs et des réponses écrites des ministres. Ils montrent que les parlementaires ont, dès 1916, à nouveau exercé un certain contrôle sur le gouvernement.
Les deux autres documents sont liés aux réunions de l' 'Assemblée amicale', formée des députés et sénateurs qui se trouvaient hors du territoire occupé. Leurs réunions se déroulèrent à Sainte-Adresse, en France, du 22 au 27 juillet 1918. Nous publions ici le   compte rendu analytique et les   'documents parlementaires' qui furent distribués aux membres de cette assemblée.

Ces reproductions fac-similés existent également en version papier, de meilleure qualité.

La Chambre en exil: inventaire des archives

Après l'invasion allemande, la Chambre a quitté Bruxelles en août 1914. Il a fallu attendre jusqu'au 22 novembre 1918 pour que la Chambre se réunisse à nouveau au Palais de la Nation. L'occupant allemand a hébergé plusieurs de ses services au Palais de la Nation. Un bar-restaurant a été installé dans la salle de lecture de la Chambre, ledit ‘Offizierscasino’. La Chambre en exil à Sainte-Adresse a produit entre-temps un fonds d’archives distinct. L’inventaire ci-dessous permet d’effectuer des recherches dans ce fonds d’archives de la Chambre en exil et les archives de l“Offizierscasino”.


Les archives de la Chambre de la Première Guerre Mondiale sont accessibles sur rendez-vous.
Plus d'infos: Joris Vanderborght, archiviste de la Chambre, tél : 02 549 83 00, e-mail: eb.erbmahcal@thgrobrednav.siroj 

Un certain nombre de fonctionnaires de la Chambre ne se limitèrent pas à travailler au secrétariat de la Chambre. Sous la direction du greffier Pauwels, ils formèrent le personnel d’une organisation pour les réfugiés: le ‘Comité officiel belge de Secours aux Réfugiés’. Le Comité se soucia principalement des réfugiés en France. Ils ont entre autres créé, à l’aide de fiches, une banque de données des centaines de milliers de réfugiés belges. Les Archives générales du Royaume conservent les nombreuses archives de cette organisation dont vous pouvez ici consulter   l'inventaire

Pour davantage d’informations sur ces archives et leur consultation: www.arch.be


Séance extraordinaire du 4 août 1914 à la Chambre