Bulletin n° : B070 - Question et réponse écrite n° : 0426 - Législature : 53
Auteur | Eric Thiébaut, PS (01222) |
Département | Ministre des Entreprises publiques, de la Politique scientifique et de la Coopération au développement, chargé des Grandes Villes |
Sous-département | Entreprises publiques, Politique scientifique et Coopération au développement |
Titre | SNCB. - La sécurité des lignes ferroviaires de Mons-Borinage. |
Date de dépôt | 07/05/2012 |
Langue | F |
Publication question |
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Date publication | 18/06/2012, 20112012 |
Date de délai | 12/06/2012 |
Question |
Depuis de nombreuses années, les agressions dans les trains et dans les gares prennent une ampleur de plus en plus inquiétante. Qu'il s'agisse d'agressions physiques ou verbales, de nombreux utilisateurs et accompagnateurs de trains se retrouvent confrontés à des faits de violence récurrents sur nos lignes. Ce phénomène est particulièrement préoccupant dans la région de Mons-Borinage. Le bulletin sécurité 2011 fourni par la SNCB relève une augmentation du nombre d'agressions physiques et verbales par rapport à 2010 sur les cinq lignes passant par cette région. Pour ce qui concerne les lignes: - 78 (Mons - Saint-Ghislain), - 92 (Jurbise - Mons), - 96 (Jurbise - Mons - Quévy), - 97 (Quiévrain - Saint-Ghislain - Mons) et - 118 (Mons - La Louvière), les données publiées recensent ainsi 13 cas d'agressions physiques en 2011 au lieu de 6 pour 2010. Tandis que les agressions verbales sont aussi en augmentation, avec 22 faits au lieu de 16. La ligne la plus touchée est celle qui passe par Mons et Saint-Ghislain. Le phénomène n'est pas neuf, en 2004 déjà la SNCB avait mis sur pied un plan de sécurité renforcé pour lutter contre la violence sur son réseau. Il prévoyait notamment le placement de 1.500 caméras, contre 300 à l'époque. Par ailleurs, vous aviez annoncé en janvier 2012 que la SNCB-Holding avait autorisé le Corporate Security Service à recruter 40 personnes supplémentaires en 2012. Il est clair que tout doit être mis en oeuvre pour que la situation ne reste en l'état. 1. Les navetteurs de Mons-Borinage peuvent-ils espérer des mesures spécifiques pour la sécurisation de leurs lignes? 2. Un renforcement de la prévention par une présence visible d'agents de B-Security est-il envisageable? 3. Quel est l'état des collaborations avec les zones de police concernées? |
Statut | 1 réponse normale - normaal antwoord |
Publication réponse |
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Date publication | 24/09/2012, 20112012 |
Réponse |
1. Les agressions contre les voyageurs et le personnel du Groupe SNCB restent la priorité la plus importante pour le Corporate Security Service. Sur base d'un monitoring quotidien des faits rapportés au Security Operations Center (également joignable pour les voyageurs et le personnel via le numéro gratuit 0800 30 230) et de la concertation opérationnelle avec les partenaires internes et externes, les équipes Securail (et pas B-Security) sont déployées de façon optimale aussi bien dans les trains que dans les gares. Cela se fait en étroite collaboration et en concertation avec l'ensemble des services de police concernés. De plus, les mesures prévues dans le Masterplan Anti-Agression restent toujours d'application. Outre la brigade de train Securail qui est active à bord des trains au niveau national, les brigades Securail dans les districts réaliseront également sous peu des patrouilles dans les trains au niveau régional. Un monitoring journalier par les services de Securail (SOC) permet de suivre la situation en permanence. 2. Il s'agit en fait d'agents Securail. Une brigade Securail est d'ailleurs installée à: - Mons, - Charleroi et - Tournai pour le district Sud-Ouest. Une présence dissuasive est organisée sur base d'une analyse de risques. 3. Des déclarations d'intention sont signées avec les zones: - Beloeil/Leuze-en-Hainaut, - Mons-Quevy, - Nivelles-Genappe, - Bernissart-Peruwelz. Les contacts sont réguliers et la collaboration entre les services Securail et les zones de police sont fréquents. |
Desc. Eurovoc principal | TRANSPORT FERROVIAIRE |
Descripteurs Eurovoc | PROVINCE DU HAINAUT | SECURITE DES TRANSPORTS | TRANSPORT FERROVIAIRE | VIOLENCE | SECURITE ET GARDIENNAGE |
Mots-clés libres | SNCB |