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Question et réponse écrite n° : 0768 - Législature : 54


Auteur Anne Dedry, ECOGR1 (06813)
Département Ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME, de l'Agriculture, et de l'Intégration sociale
Sous-département Classes moyennes, Indépendants, PME, Agriculture et Intégration sociale
Titre Le taux de mortalité des cochons et des poules.
Date de dépôt29/05/2017
Langue N
Date de délai03/07/2017

 
Question

Il ressort de votre réponse à ma question écrite n° 707 du 29 mars 2017 (Questions et Réponses, Chambre, 2016-2017, n° 166) relative au taux de mortalité des veaux que cette dernière augmente chaque année depuis 2009. C'est pourquoi je souhaiterais étendre ma question aux poussins et aux porcelets nouveau-nés. 1. Combien de poussins et de porcelets n'atteignent pas une année? Pouvez-vous également ventiler ces chiffres par espèce animale? 2. Observe-t-on une même tendance, du point de vue de la mortalité, chez les porcelets et les poussins que chez les veaux? 3. Les poussins et porcelets les plus exposés à une mortalité précoce appartiennent-ils essentiellement à des espèces économiquement moins intéressantes? 4. La Belgique mène-t-elle une politique préventive en ce qui concerne la mortalité chez les poussins et les porcelets? Travaillez-vous à cet égard avec les gouvernements des entités fédérées?


 
Statut 1 réponse normale - normaal antwoord
Publication réponse     B124
Date publication 07/07/2017, 20162017
Réponse

1. à 3. Contrairement au secteur des bovins, il n'y a aucune obligation de notification ou d'enregistrement de la mortalité pour les autres espèces animales d'élevage. Dans le cadre des Informations sur la chaîne alimentaire (ICA) qui doivent être transmises lorsqu'un lot d'animaux est envoyé à l'abattoir, il convient effectivement de mentionner la surmortalité au cours de la période précédant l'abattage car cela pourrait révéler des maladies. Cependant, aucune statistique n'est disponible au niveau fédéral quant aux chiffres globaux de mortalité. 4. La santé des animaux est un point d'attention continu du secteur et c'est également le cas au sein de mon administration. L'état sanitaire de nos troupeaux de porcins et de volailles a évolué très favorablement depuis les années 2000, notamment grâce aux programmes menés pour la lutte contre un certain nombre de maladies réglementées. De plus, de nombreuses vaccinations préventives contre d'autres maladies animales ont été réalisées dans les deux secteurs. Afin de maintenir cet état sanitaire favorable, les éleveurs du secteur porcin et plus encore ceux du secteur des volailles consacrent une grande attention à la sécurité biologique et à l'hygiène de l'exploitation afin de prévenir toute introduction de maladies animales dans leur exploitation. Cela se fait partiellement par le biais de dispositions réglementaires mais plus encore par la sensibilisation et l'autorégulation au sein des secteurs. La réduction quasi continue de l'utilisation d'antibiotiques depuis 2011 n'a également fait que renforcer l'attention accordée à la biosécurité et à la prévention dans ces secteurs. Pour chaque mesure stratégique à prendre en ce qui concerne le secteur de l'agriculture, il existe une concertation structurelle entre les gouvernements des régions et les autorités fédérales.

 
Desc. Eurovoc principalPOLITIQUE AGRICOLE
Descripteurs EurovocMORTALITE | POLITIQUE AGRICOLE | PORCIN | PRODUCTION ANIMALE | VOLAILLE